Chirurgie de l'obésité

Votre objectif cette année est
de perdre du poids de façon définitive?

Bypass

Minibypass

Sleeve

Sadi/Sasi

Anneau

Conversion

Ne basez pas votre choix de type de chirurgie sur l’expérience de votre entourage ou sur les réseaux sociaux.

La chirurgie bariatrique est une intervention sérieuse qui nécessite une réflexion approfondie. Le type de procédure le plus adapté dépend de divers facteurs, il est donc essentiel de prendre cette décision en consultation, en tenant compte de votre bilan de santé.

Mon rôle est de vous guider et de vous fournir les outils nécessaires pour garantir le succès de votre chirurgie.

Docteur Perrine Mathonet

LES DIFFERENTES CHIRURGIES

Informations complète sur les principales chirurgies bariatriques :

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Principe :

L’estomac est diminué de taille et un court-circuit est réalisé avec les intestins de sorte à diminuer l’absorption des graisses par le corps.

Aucun organe n’est enlevé, ce qui en fait une technique réversible. Le bypass gastrique est réalisé depuis 1967 et a connu des évolutions techniques. De nombreuses études démontrent son efficacité à long terme et sa sûreté. Il traite à la fois l’obésité et le reflux et est particulièrement efficace sur le diabète. La prise de vitamines et le suivi annuel à vie sont conseillés, le patient est acteur de son succès.

Action :

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Principe :

Comme dans le bypass, l’estomac est diminué de taille et un court-circuit est réalisé avec les intestins pour diminuer l’absorption des graisses par le corps. La chirurgie du minibypass est de durée plus courte (1h) car elle ne nécessite qu’une suture, au lieu de deux dans le bypass classique.

Cette technique, introduite dans les années 2000, est une variante intéressante souvent choisie chez le sujet jeune de par sa simplicité et la réduction des risques de complications mais elle ne peut être réalisée en cas de reflux.

Action :

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Principe :

2/3 de l’estomac est coupé et enlevé du ventre de sorte à ne laisser qu’un estomac en forme de tube, ce qui en fait une chirurgie irréversible.

Cette technique, développée dans les années 1990, est plus simple qu’un bypass et est idéale chez le sujet mangeur de gros volumes. Elle convient moins au profil grignoteur ou consommateur de liquides sucrés ou gras. Le reflux est considéré comme une contre-indication à ce type d’opération qui peut aggraver les symptômes.

Action :

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Principe :

Le SADI (Single anastomosis duodenoileostomy) a émergé comme une variante du by-pass gastrique.

Le SADI consiste à couper l’estomac comme une sleeve, mais en allant au-delà du duodénum, ce qui, en principe, diminue les risques de reflux.

A ce nouvel estomac est connecté l’intestin de sorte à ajouter de la malabsorption des graisses, comme dans un bypass gastrique.

Cette procédure est généralement réalisée dans deux situations:

La prise de vitamines est quotidienne et le suivi à vie.

Le SASI (Single anastomosis sleeve-ileostomy) est une technique chirurgicale relativement récente développée comme alternative entre une sleeve et un bypass gastrique.

Le SASI consiste à couper l’estomac comme une sleeve et à y connecter l’intestin.

Elle ne convient pas au patient présentant du reflux.

Son développement a été motivé par la recherche de méthodes moins invasives mais le SASI est encore en phase d’évaluation à long terme par rapport à d’autres procédures bariatriques.

Cette intervention nécessite, comme toute procédure bariatrique, un suivi médial.

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Principe :

L’anneau gastrique a été introduit dans les années 1980. Cette procédure consiste à placer un anneau autour de la partie supérieure de l’estomac, limitant ainsi la quantité de nourriture pouvant être ingérée.

Le concept de l’anneau est aujourd’hui abandonné en première intention, ses résultats et complications étant insuffisants.

Il est par contre utilisé en seconde option, lorsque qu’il existe une reprise de poids après bypass gastrique.

Un bon suivi pluridisciplinaire permet d’éviter ces reprises de poids et reste le meilleur moyen d’éviter une seconde opération.

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Principe :

Les patients qui vivent un échec ou une complication d’une procédure (par manque de suivi le plus souvent) peuvent bénéficier d’une transformation de leur chirurgie initiale en une autre technique permettant de relancer la perte de poids ou de traiter les effets indésirables, c’est ce qu’on appelle une conversion.

Pour exemple: un anneau ou une gastroplastie verticale peuvent être convertis en bypass, une sleeve en bypass ou en SADI, un minibypass en bypass classique, et enfin, un bypass peut bénéficier d’un ajout d’anneau ou d’une augmentation de la malabsorption.

Le remboursement INAMI de ces chirurgies dépend du motif pour lequel vous souhaitez être réopéré(e). Discutez-en avec votre chirurgien!

QUI OPERER D’UNE CHIRURGIE BARIATRIQUE ?

Je dois perdre plus de 30 Kg, les régimes sont moins efficaces et je cherche une solution

Commencez par calculer votre IMC

La chirurgie de l’obésité s’adresse aux personnes adultes (>18 ans)

Qui vivent un échec de perte de poids malgré leurs tentatives de régime.

Qui souffrent d’une obésité massive (IMC > 40) ou d’une obésité sévère (IMC > 35) quand elle est associée à une complication pouvant être améliorée par la chirurgie (diabète, hypertension sévère, apnées du sommeil)

Qui ne présentent pas de contre-indication (dépendance à l’alcool, trouble du comportement alimentaire,…)

CHIRURGIE BARIATRIQUE: EN PRATIQUE

EN PRATIQUE

3 mois
Délai 1er rdv-opération
3 mois
1 journée
Bilan préopératoire
1 journée
+/- 1h
Durée opération
+/- 1h
100%
Chirurgie mini invasive
100%
1 nuit
Durée de séjour
1 nuit
1 à 3 semaines
Interruption de travail
1 à 3 semaines
18 mois
Suivi idéal
18 mois
Les risques de la chirurgie sont à nuancer car il s’agit d’interventions standardisées, réalisées par des équipes habituées, et surtout parce que la chirurgie a des avantages :
Une efficacité supérieure aux régimes, scientifiquement prouvé pour les BMI>35

La Sécurité Sociale rembourse, pour cette raison, une grande partie de la chirurgie

Un effet durable

80% des patients maintiennent leur poids stable à long terme. Les résultats sont d’autant meilleur qu’un suivi médical est réalisé.

Un recul de plus de 30 ans

La sécurité des procédures bariatriques est largement démontrée.

La prise en charge pluridisciplinaire et le suivi adéquat des patients assure de bons résultats à long terme

Une amélioration de la santé

La chirurgie offre la possibilité au patient de guérir son diabète, ses apnées, son hypertension,…

Une meilleure qualité de vie

Gagner en mobilité, en souffle, en énergie,… retrouver les libertés d’une vie libérée du fardeau du poids est le gain le plus décrit par les patient après un an de suivi.

Les études scientifiques

Ces études soulignent non seulement l’efficacité de la chirurgie bariatrique, mais aussi la nécessité d’un suivi multidisciplinaire, incluant des aspects nutritionnels, médicaux et psychologiques, pour maximiser les résultats à long terme et améliorer la qualité de vie des patients.

La chirurgie bariatrique a été validée par plusieurs études scientifiques majeures mettant en avant que la chirurgie peut non seulement aider à perdre du poids, mais aussi réduire les risques de maladies chroniques, améliorer la qualité de vie et même prolonger l’espérance de vie déplus de 10 ans. Voici quelques-unes des principales études :

STAMPEDE Trial

Cette étude a montré que les patients obèses ayant subi une chirurgie bariatrique (sleeve gastrique ou bypass gastrique) avaient une perte de poids significativement plus importante et une meilleure amélioration du diabète de type 2 par rapport à ceux qui ont reçu un traitement médical (régime et coaching sportif).

Swedish Obese Subjects (SOS) Study

Une étude à long terme qui a suivi des patients ayant subi une chirurgie bariatrique pendant plus de 20 ans. Les résultats ont montré une réduction de la mortalité et des maladies cardiovasculaires chez les patients opérés, comparativement à ceux ayant eu un traitement médical.

Longitudinal Assessment of Bariatric Surgery (LABS) Study

Ce projet a évalué la sécurité et l’efficacité de la chirurgie bariatrique, montrant des taux de complications relativement faibles et des bénéfices durables en matière de perte de poids et de santé métabolique.

Plusieurs études récentes continuent de valider l’efficacité de la chirurgie bariatrique et soulignent l’importance d’un suivi régulier des patients pour garantir des résultats optimaux. Voici quelques exemples :

Study on Long-term Effectiveness

Une étude publiée dans le *Journal of the American Medical Association* (JAMA) a montré que les patients ayant subi une chirurgie bariatrique maintenaient une perte de poids significative jusqu’à 10 ans après l’intervention. Les résultats ont également révélé une réduction des comorbidités et ont souligné que des visites de suivi régulières étaient essentielles pour gérer les complications potentielles et optimiser les résultats.

Meta-Analysis on Bariatric Surgery Outcomes

Elle a confirmé que les patients bénéficient d’une perte de poids durable et d’une amélioration des maladies associées, mais a également noté que le suivi post-opératoire est crucial pour surveiller les carences nutritionnelles notamment.

Bariatric Surgery and Mental Health

Une étude a mis en lumière l’importance du suivi psychologique après la chirurgie. Elle a montré que les patients qui reçoivent un soutien psychologique régulier ont de meilleures chances de maintenir leur poids et de faire face aux changements émotionnels post-chirurgie.

CHIRURGIE BARIATRIQUE: EN PRATIQUE

QUEL EST LE PARCOURS DU PATIENT JUSQUE L’OPERATION BARIATRIQUE ?

Vous êtes déjà patient ?

Le suivi par le médecin et l’équipe paramédicale assure les résultats escomptés.

Les consultations sont des moments clés pour vous soutenir et vous fournir les outils utiles à atteindre vos objectifs: équilibrer votre poids, votre forme et acquérir une alimentation variée.

Les bénéfices de la chirurgie sur la santé y sont évalués médicalement par des examens de suivi qui vous sont prescrits.

Parce que tout peut arriver dans la vie, le Docteur Perrine MATHONET et son équipe restent disponible à tout moment.

Les réseaux sociaux et la newsletter du docteur Perrine MATHONET ont pour objectif de soutenir le patient dans le maintient de bonnes habitudes, ils ne remplacent aucunement le valeur ajoutée d’une consultation.

Ci-joints, quelques conseils pour comprendre les étapes mensuelles de votre suivi postopératoire.

FAQ

Questions / Réponses

CHIRURGIE (préopératoire)

Pourquoi se faire opérer d’une obésité

L’obésité est une maladie chronique qui engendre une prise de poids plus importante chez certains individus et engendre chez eux des complications touchant presque tous les systèmes de l’organisme.

Ces maladies commenceront à apparaître vers 50 ans, parfois plus tôt.

OBESITE = DANGER POUR LA SANTE

N’attendez pas que l’obésité détruise, perdre du poids tant qu’on est jeune évitera d’abimer le corps de façon parfois irréversible.
Maigrir au plus tôt est la clé du succès pour la santé, et les séquelles de l’amaigrissement sur la peau sont négligeables avant 40 ans.

L’objectif premier de la chirurgie est de restaurer la santé du patient qui est menacée par la prise de poids excessive.

En effet, le tissu graisseux installé depuis des années a du mal à maigrir car il est devenu inflammatoire, on parle de maladie métabolique. Le tissu gras enflammé devient sécréteur, ce qui diminue l’efficacité des régimes et induit progressivement des maladies (diabète, hypertension, cancers…).

L’effet de surcharge du poids induit des problèmes articulaires, altère la respiration (essoufflement), le sommeil (apnées), favorise le reflux, et réduit le retour veineux (varices, oedemes).

La dépression et la sédentarité ne sont que les conséquences normales d’une santé altérée. L’espérance de vie d’un sujet en obésité est réduite de 10 ans en moyenne.

Il ne s’agit donc pas d’esthétique. Ne considérez pas l’état d’obésité comme en embonpoint, c’est une maladie chronique et toute sa vie durant, le patient gardera une susceptibilité à grossir plus facilement que les autres. Sur ce point, il n’a pas de chance mais la majorité des maladies chroniques (maladie autoimmune, insuffisance rénale,… ) nécessitent de prendre conscience de la fragilité de sa santé et de certaines précautions d’hygiène de vie à adopter. Une fois la situation reconnue et acceptée, il est plus facile d’agir et de vivre sereinement.

L’obésité est considérée comme une maladie chronique en raison de plusieurs facteurs :

Sa durabilité : Contrairement à un surpoids souvent temporaire, l’obésité persiste souvent sur le long terme et nécessite une gestion continue.

Sa Complexité : Elle est multifactorielle, impliquant des éléments génétiques, environnementaux, hormonaux, psychologiques et comportementaux. Ces facteurs interagissent de manière complexe, rendant la perte de poids difficile.

Ses conséquences sur la santé: L’obésité est associée à diverses complications de santé, telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, les apnées et certains cancers, nécessitant un suivi médical régulier.

Son impact sur la qualité de vie : Elle affecte l’énergie, la mobilité, et peut entraîner des stigmates sociaux, ce qui contribue à la chronicité de la condition.

Risque de rechute : Même après des efforts de perte de poids, de nombreuses personnes peuvent reprendre du poids, soulignant la nature chronique de la maladie.

Ces aspects montrent que l’obésité nécessite une approche intégrée et continue pour sa gestion et son traitement.

Dans un régime, les efforts devront être réguliers et le patient sera ensuite récompensé.

Dans une chirurgie, les patients sont récompensés puis les efforts devront être réguliers.

Dans l’une ou l’autre méthode, l’encadrement médical est conseillé au long court pour maintenir un poids stable.

Il y a un risque chirurgical mais qui est à mettre en balance avec le risque de laisser évoluer l’obésité.

Il est important d’être entouré(e) d’une équipe disposant d’une bonne expertise dans ce domaine car ceci permet de réduire fortement les complications. L’approche multidisciplinaire de l’obésité comporte des médecins spécialistes et paramédicaux qui travaillent en lien avec le docteur Perrine MATHONET, que se soit à Bruxelles (Centre intégré de l’alimentation CIA de l’hôpital Delta) ou dans ses cabinets privés dans le Brabant wallon, Brabant flamand ou Hainaut.

Les études scientifiques

Ces études soulignent non seulement l’efficacité de la chirurgie bariatrique, mais aussi la nécessité d’un suivi multidisciplinaire, incluant des aspects nutritionnels, médicaux et psychologiques, pour maximiser les résultats à long terme et améliorer la qualité de vie des patients.

La chirurgie bariatrique a été validée par plusieurs études scientifiques majeures mettant en avant que la chirurgie peut non seulement aider à perdre du poids, mais aussi réduire les risques de maladies chroniques, améliorer la qualité de vie et même prolonger l’espérance de vie déplus de 10 ans. Voici quelques-unes des principales études :

STAMPEDE Trial

Cette étude a montré que les patients obèses ayant subi une chirurgie bariatrique (sleeve gastrique ou bypass gastrique) avaient une perte de poids significativement plus importante et une meilleure amélioration du diabète de type 2 par rapport à ceux qui ont reçu un traitement médical (régime et coaching sportif).

Swedish Obese Subjects (SOS) Study

Une étude à long terme qui a suivi des patients ayant subi une chirurgie bariatrique pendant plus de 20 ans. Les résultats ont montré une réduction de la mortalité et des maladies cardiovasculaires chez les patients opérés, comparativement à ceux ayant eu un traitement médical.

Longitudinal Assessment of Bariatric Surgery (LABS) Study

Ce projet a évalué la sécurité et l’efficacité de la chirurgie bariatrique, montrant des taux de complications relativement faibles et des bénéfices durables en matière de perte de poids et de santé métabolique.

Plusieurs études récentes continuent de valider l’efficacité de la chirurgie bariatrique et soulignent l’importance d’un suivi régulier des patients pour garantir des résultats optimaux. Voici quelques exemples :

Study on Long-term Effectiveness

Une étude publiée dans le *Journal of the American Medical Association* (JAMA) a montré que les patients ayant subi une chirurgie bariatrique maintenaient une perte de poids significative jusqu’à 10 ans après l’intervention. Les résultats ont également révélé une réduction des comorbidités et ont souligné que des visites de suivi régulières étaient essentielles pour gérer les complications potentielles et optimiser les résultats.

Meta-Analysis on Bariatric Surgery Outcomes

Elle a confirmé que les patients bénéficient d’une perte de poids durable et d’une amélioration des maladies associées, mais a également noté que le suivi post-opératoire est crucial pour surveiller les carences nutritionnelles notamment.

Bariatric Surgery and Mental Health

Une étude a mis en lumière l’importance du suivi psychologique après la chirurgie. Elle a montré que les patients qui reçoivent un soutien psychologique régulier ont de meilleures chances de maintenir leur poids et de faire face aux changements émotionnels post-chirurgie.

La perte de poids varie selon chaque individu, mais de nombreux patients perdent environ 70% de leur excès de poids dans les deux ans suivant la chirurgie, en suivant les recommandations médicales. N’oublions pas que l’objectif est de sortir le patient du statut d’obésité, pas de le rendre maigre.

En terme d’évolution postopératoire, la perte est importante les 3 premiers mois, puis évolue par paliers avec des moments de stagnation car le corps rééquilibre son métabolisme au fur et à mesure. Un patient en bonne santé, suivi médicalement, ne passera jamais en sous-poids. Il s’arrêtera à un poids de forme déterminé génétiquement.

En général, dans les 5 années suivant la chirurgie, une reprise pondérale est observée, mesurée en moyenne à 5-7 kg. C’est à ce moment que les bonnes habitudes de vie, alimentaires et physiques, permettent de conserver un poids stable. La chirurgie restera efficace à long terme grâce à la réduction de la taille de l’estomac qui garantit l’impossibilité de manger de trop.

La chirurgie ne sera pas pratiquée chez l’adolescent afin d’éviter les troubles de la croissance que pourrait causer une chirurgie mal suivie, les adolescents étant moins dociles à la prise de vitamines et au suivi médical. Ces enfants doivent être orientés vers des centres pédiatriques spécialisés.

Si l’obésité est présente depuis l’adolescence et persiste malgré de nombreux régimes, le patient pourra être pris en charge chirurgicalement à partir de ses 18 ans.

L’objectif est d’éviter que le poids ne détruise la santé et le moral du jeune concerné. Persévérer dans des méthodes de régime infructueuses peut mener à une perte de libertés et de confiance en soi. On peut parfois observer des comportements alimentaires dans le contrôle permanent,  assez destructeurs.

Un bon accompagnement chirurgical et paramédical sera toujours plus bénéfique pour ce type de patient. Il est recommandé qu’un accompagnant soit présent en consultation (parent ou autre). Il est essentiel d’avoir avec les jeunes un discours adapté, de prendre le temps d’expliquer l’opération avec pédagogie et de nouer un lien de confiance pour que la chirurgie soit un succès à long terme. Le jeune sera acteur de sa réussite, autant que le chirurgien.

Ce type de profil est assez gagnant car la vie laisse à cet âge du temps pour prendre soin de soi, notamment en faisant du sport. Il est plus facile de courir à 20 ans qu’à 50. Par ailleurs, la perte pondérale ne laisse souvent pas de séquelles cutanées, ce qui est gratifiant.

En cas d’intervention chez un jeune, je préconise un suivi bi-mensuel la première année et ensuite annuellement, le plus longtemps possible.

N’oublions pas qu’un sujet en obésité a des conditions génétiques et hormonales qui le gardent sensible à la prise de poids. Tout comme un enfant né avec de mauvais reins devra toute sa vie éviter le sel, un enfant en obésité devra éviter les aliments ultra-transformés et maintenir une activité physique régulière. C’est le prix à payer, une fois le poids rétabli, pour que la chirurgie soit bénéfique longtemps.

En Belgique, à condition d’être dans les critères inami de remboursement de la chirurgie, un ticket modérateur d’environ 1300 euros est à charge du

patient pour le matériel de l’acte chirurgical. Les coûts du bilan préopératoire sont également à considérer, variables selon les examens demandés. Il est

conseillé de prendre compte également des coûts de l’encadrement par l’équipe, à savoir les consultations médicales, le suivi par la diététicienne, les

séances de coaching physique par le kinésithérapeute et les éventuelles séances de psychologie.

Les assurances hospitalisation interviennent dans le paiement du ticket modérateur (+/- 1300 euros remboursés par l’assureur) et la plupart des

consultations médicales et paramédicales si vous disposez d’une couverture.

La santé a un coût, que se soient les régimes ou les chirurgies.

L’obésité non traitée aura un coût bien plus élevé en terme de médication et d’interventions liées au surpoids.

Veillez à faire les bons choix.

Le reflux est un élément important en cas de chirurgie bariatrique.
Normalement, il tend à s’estomper avec la perte de poids.

Deux situations peuvent exister :

Reflux symptomatique avant l’opération (œsophagite ou hernie hiatale)

Dans ce cas :

  • La sleeve et le by-pass en oméga (minibypass) ne seront à priori pas choisis :
    • La sleeve peut augmenter le reflux acide.
    • Le minibypass peut induire un reflux de bile en cas de clapet béant.
  • Le choix optimal est le by-pass classique (by-pass en Y) :
    • Acidité moindre grâce au petit estomac (60cc).
    • Reflux de bile impossible.

Reflux symptomatique après l’opération

Le plus souvent, le reflux apparaît tardivement (1 à 3 ans après la chirurgie).
Il est plus fréquent dans les sleeves (1 patient sur 5) que dans les by-pass gastriques.

Consultez le Dr Perrine Mathonet afin d’effectuer un bilan adéquat.

Causes du reflux postopératoire
  • Sleeve :
    • Taille de l’estomac plus large (≈120cc) et activité du pylore qui refoule l’acidité vers le haut.
    • Comportements alimentaires inadaptés :
      • Alimentation rapide, non mastiquée.
      • Mélange liquides/solides.
      • Consommation de boissons gazeuses.
      • Aliments irritants et tabac (à arrêter définitivement).
  • By-pass gastrique :
    • Surconsommation → dilatation du petit estomac et de la suture entre estomac et intestin.
    • Alimentation inadaptée et tabac aggravent également les symptômes.

Quels sont les traitements du reflux postopératoire ?

  • Traitement médicamenteux : inhibiteurs de l’acidité prescrits par votre médecin, après contrôle endoscopique et biopsies de l’estomac (penser à l’hélicobacter pylori qui favorise les inflammations).
  • Changements alimentaires : manger lentement, de façon fractionnée, et éviter les aliments déclencheurs (épices, acides, gras).
  • Suivi chirurgical : en cas d’échec du traitement médical, une conversion chirurgicale peut être envisagée :
    • Conversion de la sleeve en by-pass.
    • Révision du by-pass.

Les bypass en oméga (ou minibypass) et les bypass en Y (ou bypass de Roux) sont deux techniques chirurgicales utilisées dans la chirurgie bariatrique.

Bien que les deux techniques soient efficaces pour la perte de poids, le choix entre un bypass en oméga (minibypass) et un bypass en Y (by-pass classique) dépendra des préférences du patient et des recommandations du chirurgien.

Mini veut dire plus petit?

Le minibypass (ou by-pass en oméga) n’est pas un petit by-pass.

La technique du minibypass combine :

  • une coupe de l’estomac pour améliorer la satiété: l’estomac est coupé en longueur, semblable à une sleeve. (Voici le volume moyen d’un estomac opéré: by-pass 60cc, minibypass 100cc, sleeve 120cc )
  • un court circuit de l’intestin pour diminuer l’absorption des graisses, semblable à un by-pass. A la différence du by-pass, l’intestin n’est pas coupé, il est accroché à l’estomac après un long circuit de la bile. L’effet de malabsorption des graisses est donc différent. Les risques de fuites sur les sutures et d’obstruction intestinale diminués par deux comparativement au by-pass.

Tout comme le by-pass, il s’agit d’une intervention réversible.

Les deux procédures peuvent entraîner une perte de poids significative, mais certains études suggèrent que le bypass en oméga peut offrir des résultats de perte de poids légèrement supérieurs en raison de la façon dont il modifie l’absorption des nutriments.

Les deux types de bypass peuvent améliorer le diabète de type 2, mais des études suggèrent que le bypass en oméga pourrait avoir des effets métaboliques plus prononcés en raison de son influence sur la sécrétion d’hormones et donc être plus efficace sur cette comorbidité.

Le minibypass (ou bypass en oméga) a un poins faible, il peut favoriser du reflux bilieux.

Il est donc conseillé de préférer le by-pass classique (by-pass en Y) lorsque le patient souffre de reflux au bilan préopératoire.

En cas de reflux bilieux, une conversion en by-pass classique sera le traitement proposé.

La contraception et la chirurgie bariatrique sont deux aspects importants à considérer, en particulier pour les femmes en âge de procréer.

La chirurgie bariatrique entraîne une perte de poids rapide, ce qui peut affecter les niveaux hormonaux et la fertilité. Cependant, certaines femmes peuvent tomber enceintes peu après la chirurgie, ce qui peut comporter des risques pour la mère et le fœtus, notamment des carences nutritionnelles dues à des changements dans l’alimentation et l’absorption.

Il est généralement recommandé d’attendre au moins 12 à 18 mois après la chirurgie bariatrique avant de tenter d’avoir un enfant. Cette période permet aux patients de stabiliser leur poids et d’adopter des habitudes alimentaires saines, tout en réduisant les risques de complications liées à une grossesse précoce.

Les méthodes de contraception hormonale, comme les pilules contraceptives, les patchs ou les implants, peuvent être moins efficaces après une chirurgie bariatrique en raison des changements dans l’absorption des médicaments. Il est donc conseillé d’utiliser des méthodes de contraception non hormonales, comme les préservatifs ou les dispositifs intra-utérins (DIU), pour éviter les grossesses non planifiées.

Les patientes sont généralement orientées vers leur gynécologue avant réalisation de la chirurgie.

Une bonne communication avec les professionnels de santé est essentielle pour élaborer un plan de contraception adapté aux besoins individuels et à la situation post-chirurgicale.

En résumé, la contraception est un aspect crucial à prendre en compte pour les patients ayant subi une chirurgie bariatrique, et une planification soigneuse est nécessaire pour assurer la santé de la mère et de l’enfant.

CHIRURGIE (postopératoire)

Quelles sont les instructions de retour à domicile après une chirurgie bariatrique?

Fiche de retour à domicile à scanner

La chirurgie donne la chance de retrouver un poids de forme puisque les pertes de poids sont de minimum 30 kilos. Le patient doit ensuite prendre soin de le maintenir car une fois plus léger(e), il peut mieux bouger.

La perte pondérale est quasi identique dans toutes les opérations (bypass, sleeve, minibypass,…). Elle sera proportionnelle à l’importance de l’obésité initiale. Un BMI 35-40 perd en général entre 30 et 40 kilos sur l’année postopératoire. Les BMI supérieurs peuvent perdre plus.

Cependant, il n’y a pas d’objectif chiffré. L’importance est de se sentir mieux, même si le poids idéal n’est pas atteint.

Le suivi adéquat permet de surveiller que le BMI s’installe sous 25 et pas trop bas. Les patients atteignent en général leur poids minimal, que l’on appelle le nadir, à 12-18 mois. Pendant cette phase d’amaigrissement, il est conseillé de ne se peser qu’une fois par semaine car il y aura des plateaux qui parfois découragent inutilement.

Le suivi du patient consiste à donner les informations, trucs et astuces, résultats médicaux qui boosteront sa motivation. S’il le souhaite, des séances de groupe sont organisées pour le partage des expériences car ensemble, les efforts sont vécus plus positivement. Les rendez-vous de suivi sont trimestriels et concernent aussi bien les consultations chirurgicales que diététiques, sportives et psychologiques. Il n’est pas obligatoire mais fortement recommandé.

Souvent, le changement physique sera perçu comme choquant par les proches, alors que le BMI atteint est normal. D’ailleurs, cette nouvelle physionomie semblera normale aux yeux des inconnus. Ne vous vexez pas des remarques, tout est question de perception et de souvenirs. Il faut parfois du temps pour que la famille s’habitue à une nouvelle image et finisse par acquiescer des gains acquis en terme de santé et de mobilité. C’est à ce moment que l’apaisement sur les questionnements de l’entourage s’efface petit à petit, témoignant d’un nouveau mode de vie. A vous de leur montrer que cette opération n’était pas inutile en gardant le bon cap.

Une reprise de 5 kilos est usuelle durant les 3 années suivantes. On fixe ensemble un poids à surveiller car il est toujours plus facile de perdre 1 kilos plutôt que 5. Il est donc recommandé de suivre régulièrement son poids après les 18 mois de suivi. Un patient anciennement obèse doit suivre son poids tout comme un diabétique doit suivre son sucre et un patient allergique doit se prémunir de l’exposition au allergènes. Il ne doit jamais oublier que l’obésité est une maladie et qu’elle nécessite une certaine attention.

C’est donc aussi à distance de l’opération que l’engagement doit être concentré sur le maintien d’un poids stable auquel l’équipe pluridisciplinaire veille particulièrement. Un suivi annuel est recommandé.

La chirurgie est une aide au rétablissement d’un poids de forme mais le patient doit rester conscient qu’il est plus sensible que d’autres aux changements d’hygiène de vie. Il est acteur, autant que l’équipe, de sa réussite.

La durée d’hospitalisation dure une nuit en moyenne, deux pour les interventions plus difficiles.

Le patient quitte l’hôpital avec une autonomie complète en terme de mobilité.

Le confort est assez bon dès les premiers jours avec un traitement antalgique simple.Une interruption de 3 semaines est généralement prescrite, durant laquelle le patient revoir la diététicienne et débute la kinésithérapie (renfort

musculaire)

Toute opération, quelle qu’elle soit, génère une rééducation. Le patient opéré du genou devra marcher avec des béquilles et le patient opéré de

l’estomac devra s’alimenter progressivement. Ceci est lié à l’oedeme que tout acte chirurgical engendre. Il y aura donc des moments de digestion

parfois difficile au début mais la préparation par l’équipe vous apprend à les gérer sans appréhension.

La reprise d’un travail sur ordinateur est immédiate, c’est pourquoi les indépendants reprennent leurs activités plus rapidement.

Un apport adéquat en protéines est essentiel pour favoriser une récupération optimale après une chirurgie bariatrique. Cela aide non seulement à la cicatrisation et à la préservation de la masse musculaire, mais soutient également le système immunitaire et le bien-être général. Il est recommandé de travailler avec un diététicien pour s’assurer que les objectifs protéiques sont atteints de manière appropriée.

Voici les atouts des apports protéinés:

  • Les protéines sont essentielles pour la réparation des tissus et la cicatrisation des incisions chirurgicales. Un régime protéine est prescrit par la diététicienne avant l’intervention.
  • Après une chirurgie, il est courant de perdre de la masse musculaire en raison de l’immobilité et des changements alimentaires. La diététicienne prend des mesures régulièrement, grâce à une balance électronique (impédancemétrie). Un apport suffisant en protéines aide à préserver la masse musculaire, ce qui est particulièrement important pour soutenir la récupération.
  • Les protéines jouent un rôle clé dans la réponse immunitaire. Un bon apport protéique peut ainsi aider à prévenir les infections post-chirurgicales.
  • Les protéines fournissent de l’énergie, ce qui est nécessaire pour soutenir le processus de guérison. Elles aident également à réguler le niveau de glucose dans le sang, ce qui peut être bénéfique pour l’énergie globale.
  • Un régime riche en protéines contribue à la satiété, ce qui peut aider à éviter les fringales et à maintenir un poids stable post-chirurgical. Cela est particulièrement important après une chirurgie bariatrique, où la gestion du poids est un objectif clé.
  • Amélioration de l’humeur : un apport suffisant en protéines peut contribuer au bien-être psychologique pendant la période de récupération.

L’équipe diététique du Docteur Perrine MATHONET veille à mesurer vos apports protéinés et à vous orienter vers les bonnes sources.

Les aliments riches en protéines vous sont détaillés.

Les compléments protéinés sont prescrits, surtout pour les trois premiers mois postopératoire.

Brûler des graisses est un travail énergivore, votre corps aura besoin de soutien en eau et protéines, comme les grands sportifs.

Attention, les conseils de la diététiciennes sont essentiels car les patients font régulièrement des erreurs dans leurs choix de compléments protéinés car ceux du patient opéré sont différents de ceux du sportif de haut niveau.

Un apport adéquat en protéines est essentiel pour favoriser une récupération optimale après une chirurgie bariatrique. Cela aide non seulement à la cicatrisation et à la préservation de la masse musculaire, mais soutient également le système immunitaire et le bien-être général. Il est recommandé de travailler avec un diététicien pour s’assurer que les objectifs protéiques sont atteints de manière appropriée.

Voici les atouts des apports protéinés:

  • Les protéines sont essentielles pour la réparation des tissus et la cicatrisation des incisions chirurgicales. Un régime protéine est prescrit par la diététicienne avant l’intervention.
  • Après une chirurgie, il est courant de perdre de la masse musculaire en raison de l’immobilité et des changements alimentaires. La diététicienne prend des mesures régulièrement, grâce à une balance électronique (impédancemétrie). Un apport suffisant en protéines aide à préserver la masse musculaire, ce qui est particulièrement important pour soutenir la récupération.
  • Les protéines jouent un rôle clé dans la réponse immunitaire. Un bon apport protéique peut ainsi aider à prévenir les infections post-chirurgicales.
  • Les protéines fournissent de l’énergie, ce qui est nécessaire pour soutenir le processus de guérison. Elles aident également à réguler le niveau de glucose dans le sang, ce qui peut être bénéfique pour l’énergie globale.
  • Un régime riche en protéines contribue à la satiété, ce qui peut aider à éviter les fringales et à maintenir un poids stable post-chirurgical. Cela est particulièrement important après une chirurgie bariatrique, où la gestion du poids est un objectif clé.
  • Amélioration de l’humeur : un apport suffisant en protéines peut contribuer au bien-être psychologique pendant la période de récupération.

L’équipe diététique du Docteur Perrine MATHONET veille à mesurer vos apports protéinés et à vous orienter vers les bonnes sources.

Les aliments riches en protéines vous sont détaillés.

Les compléments protéinés sont prescrits, surtout pour les trois premiers mois postopératoire.

Brûler des graisses est un travail énergivore, votre corps aura besoin de soutien en eau et protéines, comme les grands sportifs.

Attention, les conseils de la diététiciennes sont essentiels car les patients font régulièrement des erreurs dans leurs choix de compléments protéinés car ceux du patient opéré sont différents de ceux du sportif de haut niveau.

La consommation d’alcool après une chirurgie bariatrique comporte plusieurs risques importants :

Après une chirurgie bariatrique, la taille de l’estomac est réduite, ce qui peut entraîner une absorption plus rapide de l’alcool dans le sang. Cela peut

provoquer des effets d’intoxication plus intenses et plus rapides, même avec de petites quantités.

L’alcool peut interférer avec la régulation de la glycémie, augmentant le risque d’hypoglycémie en cas de chirurgie bariatrique.

Certains patients peuvent développer une dépendance à l’alcool. Les changements des habitudes alimentaires du patient opéré peuvent conduire à

utiliser l’alcool comme un moyen de gérer le stress ou les émotions.

L’alcool peut provoquer des irritations de l’estomac et des intestins, entraînant des nausées ou des ballonnements.

Enfin, l’alcool est riche en calories et peut contribuer à un regain de poids, ce qui peut contrecarrer les résultats de la chirurgie bariatrique.

Généralement, les dépendances à l’alcool sont présentes avant la chirurgie et sont reconnues et encadrées par des pscyhologues spécialisées. Il

n’y a aucun jugement, le traitement consiste à défaire les assuétudes en gérant autrement ses émotions. Cette prise en charge préopératoire est

essentielle au succès de la chirurgie.

Il est fortement recommandé aux patients ayant subi une chirurgie bariatrique de modérer leur consommation d’alcool et, en cas de consommation

abusive, d’en discuter avec le docteur Perrine MATHONET afin d’être orienté(e) vers une psychologue ou psychothérapeute spécialisée dans les

dépendances.

Le tabagisme a des implications significatives pour les patients qui envisagent une chirurgie bariatrique.

Voici quelques points clés à considérer :

Fumer augmente considérablement le risque de complications chirurgicales, y compris les infections, les problèmes de cicatrisation et les complications respiratoires. Cela peut affecter le processus de récupération après l’intervention.

Le tabagisme peut nuire à la perte de poids post-chirurgicale. Les nicotines et autres substances dans les cigarettes peuvent altérer le métabolisme et influencer les habitudes alimentaires, rendant plus difficile l’atteinte des objectifs de perte de poids.

Les fumeurs sont souvent plus susceptibles de souffrir de carences nutritionnelles. Après une chirurgie bariatrique, où l’absorption des nutriments est déjà compromise, cela peut poser des risques supplémentaires pour la santé.

Fumer peut aggraver les symptômes de reflux gastro-œsophagien et favoriser les ulcères sur les sutures chirurgicales.

Il est donc fortement recommandé aux patients de cesser de fumer plusieurs semaines avant la chirurgie et de continuer à s’abstenir après l’intervention. Cela améliore non seulement les résultats de la chirurgie, mais favorise également une meilleure santé globale.

Les patients qui ont besoin d’aide pour arrêter de fumer peuvent bénéficier de programmes de sevrage tabagique, de conseils ou de médicaments, ce qui peut être intégré dans le plan de soins pré et post-opératoire.

Il est essentiel que les patients discutent avec le Docteur Perrine MATHONET de leur habitude tabagique avant et après l’intervention.

Les résultats à long terme de la chirurgie bariatrique peuvent varier, mais la plupart des patients perdent une quantité importante de poids, souvent entre 50 et 70 % de leur excès de poids.

Beaucoup constatent une amélioration ou une résolution de maladies liées à l’obésité, comme le diabète de type 2, l’hypertension et les problèmes articulaires. Les patients rapportent souvent une amélioration de l’estime de soi et de la qualité de vie, bien que certains puissent faire face à des défis psychologiques post-opératoires.

Environ 20 à 30 % des patients peuvent reprendre du poids au fil du temps, surtout sans un suivi adéquat et des changements de mode de vie.

Certaines personnes peuvent rencontrer des complications à long terme, comme des carences nutritionnelles ou des problèmes gastro-intestinaux.

Un suivi régulier avec des professionnels de la santé est essentiel pour maximiser les bénéfices et gérer les défis.

Les anneaux gastriques ajustables, sont une méthode de chirurgie bariatrique reconnue par les soins de santé mais n’ayant pas la même efficacité que les autres chirurgies.

Les patients peuvent s’attendre à une perte de poids modérée, de 40 à 50 % de l’excès de poids dans les 2 à 3 ans suivant la chirurgie.  La perte de poids dépend fortement de l’engagement du patient à suivre un régime alimentaire sain et un mode de vie actif.

L’anneau peut être ajusté en ajoutant ou en retirant du liquide dans le dispositif, ce qui permet de personnaliser la restriction alimentaire en fonction des besoins du patient mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un corps solide placé sur un corps mou, qui péristalte (l’estomac) !!!

Ceci peut créer deux complications:

  • l’anneau bouge, il glisse: on parle de « slipping » , ce qui mène à des inconforts, du brûlant, des régurgitations et sensations de lourdeur gastrique.
  • L’anneau s’incarcère dans la paroi de l’estomac, comme un fil à couper le beurre, et crée de l’infection du boitier ou devient totalement inefficace et favorise des reprises de poids.

Ces complications nécessitent le plus souvent le retrait de l’anneau, voire une chirurgie de conversion , consistant le plus souvent en un by-pass gastrique.

Une consultation auprès du Docteur Perrine MATHONET vous permettra de réaliser un bilan médical et de déterminer quel problème est à régler

Rappel soutiens après la chirurgie

Avant tout, rappelons que la sleeve convient mieux aux gros mangeurs qu’aux grignoteurs.

La sleeve consiste à réduire le volume de l’estomac, qui passe de 600 cc à 120cc environ.

Lorsque l’on transforme un réservoir gastrique avec une large poche (estomac non opéré) en un simple tube (sleeve), plusieurs choses sont à considérer:

  • Il faudra manger lentement et bien mastiquer. Manger vite crée des inconforts et dilate la sleeve, la rendant moins efficace
  • Il faudra éviter de boire en mangeant car trop de volume dans une sleeve peut mener à sa dilatation
  • Il faudra éviter le pétillant car les gaz des boissons ont deux effets néfastes: ils élargissent la sleeve et favorisent le reflux
  • Il faudra éviter les liquides sucrés (jus, alcool, sodas, glaces,…) qui glisseront dans le tube de la sleeve et favoriseront les reprise de poids
  • Il faudra éviter le grignotage: le tube de la sleeve stoppe les repas volumineux mais pas les petits bonbons ou grignotages gras.

Et enfin, comme toute autre chirurgie, les résultats de la sleeve dépendent de l’hygiène de vie que vous adoptez (alimentation variée, activité physique, gestion des émotions et du stress)

En cas de reprise de poids ou de brûlant permanent après une sleeve, contactez le Docteur Perrine Mathonet afin de bénéficier d’un bilan chirurgical et de recevoir un suivi diététique adapté.

Les échecs de sleeve peuvent bénéficier de conversions chirurgicales qui sont détaillées lors du rendez-vous.

Pour éviter ces échecs, veillez suivre les recommandations données en consultation.

Les échecs de by-pass gastrique sont relativement peu fréquents, ils concernent environ 10% des patients et causent des reprises de poids.

Quelles sont les causes possibles?

  • Une mauvaises adhérence du patient aux recommandations postopératoires et au suivi médical.
  • Un élargissement de la poche de l’estomac
  • Une dilatation de la suture entre l’estomac et l’intestin ou d’une partie de l’intestin connecté (on parle de « Candy Can »)
  • Un comportement alimentaire inadéquat, dont la consommation de liquides caloriques
  • Des problèmes émotionnels (stress au travail, dans la famille, …)

Y a-t-il des solutions?

Oui, il y a des traitements médicaux et chirurgicaux existants.

Ils devront être accompagnés d’un bon suivi médical et paramédical

Vous êtes invité(e) à consulter le Docteur Perrine Mathonet afin d’effectuer le bilan adéquat (examens radiologiques et endoscopiques) et de recevoir les explications sur les options qui s’offrent à votre situation.

Tout le monde a droit à une seconde chance, veillez à la saisir avec détermination et engagement.

KINESITHERAPIE

DIETETIQUE

Quels changements la chirurgie bariatrique va-t-elle engendrer dans le quotidien?

Une chirurgie est très différente d’un régime.

Le régime implique de compter les calories et de peser les aliments.

La chirurgie réduit la taille de l’estomac. Le patient mangera moins qu’avant, la satiété étant plus rapide. Le patient axera donc son alimentation sur la

variété, la qualité et le plaisir, ce qui restaurera progressivement sa santé.

Vous avez dit confort?

Toutes les interventions réduisent la taille de l’estomac à un pot de yaourt. Ça semble peu mais en réalité, il faudra juste attendre que le « pot » se vide

pour manger un peu plus. Le repas sera donc un peu plus long.

Prenez l’exemple d’un nourrisson qui a un petit estomac: on lui donne des panades, on évite le biberon avec la panade, il mange toujours au calme et

on ne lui donne pas de pétillant. Ceci assure l’absence de régurgitations ou d’indigestion.

Beaucoup de patients avouent manger trop vite , parfois en buvant des boissons pétillantes ou en regardant la télévision. Ceci dilate l’estomac et

empêche le corps de digérer.Le patient opéré devra respecter les mêmes habitudes que le nourrisson: mieux couper ses aliments et les mastiquer plus longuement pour donner des

aliments mous à son estomac opéré, ne pas boire en mangeant, se relaxer lors des repas et éviter tant que possible le pétillant. Ces recommandations

assurent un bon confort de la chirurgie. Une vie sociale est tout à fait possible, même conseillée! Le patient opéré prendra simplement l’habitude de

manger plus lentement que ses convives.

Vous avez dit plaisir?

Il est essentiel de comprendre que le plaisir ne vient pas de la quantité mais du goût et de la qualité des produits alimentaires. Trop de sucres et de

graisses dérèglent les papilles gustatives. Ceci causera irrémédiablement l’envie de consommer plus sucré, plus épicés pour garder une sensation de

goût. Et la spirale infernale se met alors en marche. La flore intestinale, essentielle à notre équilibre émotionnel, se dérègle tout autant sous l’influence

des produits ultra-transformés.

Un retour à une alimentation saisonnière, plus cuisinée et moins riche vous donnera l’impression de retrouver du plaisir à être gourmet.

Dans un régime, les efforts devront être réguliers et le patient sera ensuite récompensé en terme de perte pondérale.

Dans une chirurgie, les patients sont récompensés rapidement car le poids diminue facilement puis les efforts devront être réguliers.

Dans l’une ou l’autre méthode, l’encadrement médical est conseillé au long court pour maintenir un poids stable.

Après une chirurgie bariatrique, plusieurs changements alimentaires sont nécessaires.

Les portions doivent être beaucoup plus petites pour s’adapter à la capacité réduite de l’estomac.

Il faudra , durant les trois premiers mois, prioriser les protéines maigres (viandes, poissons, œufs, légumineuses) pour favoriser la satiété et la

récupération. A celles-ci seront ajoutées des compléments protéinés sous formes de boissons, crèmes, barres et poudres. Ces compléments permettent

de maintenir la masse musculaire lors de l’amaigrissement.

Il est également conseillé de limiter les aliments riches en sucres pour éviter le dumping syndrome et les fluctuations de la glycémie. Les aliments

ultratransformés et aliments frits sont réduit pour ne pas nuire à la santé de la flore intestinale.

Boire beaucoup d’eau, mais éviter de boire pendant les repas pour ne pas diluer les sucs digestifs.

Prendre le temps de mâcher et de savourer chaque bouchée pour mieux digérer. La mastication est un travail très utile, elle permet au patient de prendre

conscience de la saveur des aliments, les papilles gustatives seront revigorées.

Des suppléments vitaminiques et minéraux sont prescrits pour éviter les carences nutritionnelles et maintenir une bonne énergie.Le suivi diététique sera régulier pour suivre les progrès. Les mesures d’impédancemétrie (masse grasse, masse musculaire et hydratation de votre

corps) permettent d’adapter les conseils.

Ces changements aident à maximiser les résultats de la chirurgie et à maintenir une bonne santé à long terme.

Il existe certaines stratégies que la diététicienne vous aidera à mettre en place.

Il s’agit d’abord d’identifier les déclencheurs, càd les situations d’émotions qui favorisent les fringales.

Les sensations seront travaillées. Parfois une sensation de soif peut être confondue avec la faim. L’ennui, voire les habitudes peuvent mener au grignotage (pensez à la pub télé et aux incitant des réseaux sociaux).

Le manque de sommeil peut également favoriser ces fringales et doit dans ce cas être pris en charge.

Les repas seront complets, càd riches en protéines mais aussi en fibres et probiotiques afin d’améliorer la satiété et d’équilibre la flore digestive.

Des collations saines seront proposées (noix, légumes, fruits)

Il s’agira de déconstruire les habitudes de privation liées aux réflexes acquis par les nombreux régimes, ceux-ci menant à des envies compulsives.

La pleine conscience du repas et la relaxation vous sera également enseignée. Un repas pris dans un contexte agréable, une attention aux saveurs et une alimentation plus lente vous donnera une meilleure sensation de satiété. Il suffit de prendre l’exemple d’un bon restaurant, il est rare que l’on y demande une seconde assiette, la plénitude étant meilleure dans un contexte de détente.

PSYCHOLOGIE

Comment faire face aux émotions et aux défis psychologiques après la chirurgie?

Il y a un risque chirurgical mais qui est à mettre en balance avec le risque de laisser évoluer l’obésité. 

Il est important d’être entouré(e) d’une équipe disposant d’une bonne expertise dans ce domaine car ceci permet de réduire fortement les complications.

L’approche multidisciplinaire de l’obésité comporte des médecins spécialistes et paramédicaux qui travaillent en lien avec le docteur Perrine MATHONET, que se soit à Bruxelles (Centre intégré de l’alimentation CIA de l’hôpital Delta) ou dans ses cabinets privés dans le Brabant wallon, Brabant flamand ou Hainaut.

Il y a un risque chirurgical mais qui est à mettre en balance avec le risque de laisser évoluer l’obésité. 

Il est important d’être entouré(e) d’une équipe disposant d’une bonne expertise dans ce domaine car ceci permet de réduire fortement les complications.

L’approche multidisciplinaire de l’obésité comporte des médecins spécialistes et paramédicaux qui travaillent en lien avec le docteur Perrine MATHONET, que se soit à Bruxelles (Centre intégré de l’alimentation CIA de l’hôpital Delta) ou dans ses cabinets privés dans le Brabant wallon, Brabant flamand ou Hainaut.

Oui, il existe des groupes de soutien pour les personnes ayant subi une chirurgie bariatrique. Ces groupes peuvent être en personne ou en ligne et offrent un espace pour partager des expériences, des conseils et des encouragements. Ils peuvent être gérés par des hôpitaux ou des associations de patients ou se trouver sous forme de forums. Participer à ces groupes peut aider à maintenir la motivation et à naviguer dans les défis post-opératoires.

Le Docteur Perrine Mathonet et son équipe paramédicale récoltent régulièrement et sans filtre les témoignages de leurs patient(e)s. Vous y trouverez les vécus ainsi que trucs et astuces en tout genre. L’équipe publie également les conseils pratiques pour mieux vivre sa chirurgie et stabiliser son poids.

Par ailleurs, la prise en charge est réalisée de façon individuelle avec, 4x/an, des événements de rencontre entre patients qui permettent ainsi le partage, le parrainage, …

Pour en savoir plus:

Inscrivez-vous à la newsletter
réseaux sociaux

Maintenir la motivation pour un mode de vie sain peut être un défi mais voici quelques conseils pratiques :

  • Établissez des objectifs mesurables et atteignables pour rester concentré (par exemple, j’améliore mon nombre de pas quotidien).
  • Tenez un journal ou utilisez des applications de suivi pour vous aider à visualiser vos progrès.
  • Établissez une routine quotidienne, comme par exemple se lever et se coucher à des heures plus régulières.
  • Essayez de nouvelles activités pour rendre le processus plus agréable (lisez, allez au cinéma, au théâtre ou faites du dessin, de l’écriture… ces moments de détente laisseront votre estomac tranquille).
  • Ne surmenez pas vos vies, prenez aussi du temps pour vous relaxer, vous reposer, ne rien faire.
  • Trouvez un partenaire (famille, amis, collègue, patient opéré) qui peut vous offrir du soutien et rendre l’expérience plus sociale.
  • Célébrez les petites victoires aide à renforcer la motivation.
  • Restez positif(ve) : se concentrer sur les avantages de l’énergie accrue et l’amélioration de la santé, plutôt que sur les restrictions.
  • Soyez bienveillant avec vous-même : des hauts et des bas sont normaux et la persévérance est clé.

Des tonnes de trucs et astuces existent et sont utilisés lors de votre suivi pour vous aider à maintenir un poids stable et un mode de vie sain. Profitez-en car seul(e) c’est un peu plus difficile.

Idées reçues sur la chirurgie de l’obésité, évolution des mentalités

(PHOTO à trouver)

La perception sociale des interventions bariatriques a considérablement évolué et est passée d’une méfiance, voire d’une stigmatisation, à une plus grande acceptation et compréhension grâce aux progrès médicaux :

  • À partir des années 1980, l’obésité n’est plus considérée par le monde médical comme une disgrâce, mais comme une authentique maladie chronique responsable d’une augmentation des problèmes de santé et d’une réduction de l’espérance de vie.
  • Il est aussi démontré que l’effet yoyo du poids aggrave l’inflammation du tissu gras et qu’il est essentiel d’obtenir une perte de poids durable pour rétablir le bien-être et la longévité de vie du patient.
  • L’emblématique étude SOS (Swedish Obese Subjects), conçue en 1987, poursuivie plus de 30 ans, a comparé la prise en charge chirurgicale à une prise en charge médicale assidue (suivi diététique, psychologique et sportif) et s’est imposée comme une source inépuisable de données prouvant de façon indiscutable la supériorité de la chirurgie bariatrique en terme de résultats. C’est sur base de cette étude que l’INAMI a établi son remboursement, même si depuis la chirurgie a encore beaucoup évolué en s’améliorant considérablement.
  • Avancées médicales : les progrès en anesthésie ont permis une chirurgie moins douloureuse et un séjour hospitalier court (chirurgie d’une nuit), la chirurgie s’est perfectionnée (robotique, IA), l’encadrement médical et paramédical suivant la chirurgie pendant 1 an s’est organisé et a prouvé son efficacité sur la stabilisation pondérale et la satisfaction des patients.
  • La chirurgie et la médecine esthétique ont gagné en popularité et en acceptation et permettent, lorsque la perte de poids a lieu après 40 ans, d’améliorer la confiance en soi.
  • La démocratisation de l’information et les témoignages de qualité ont permis aux patients de mieux comprendre les procédures chirurgicales, ce qui a renforcé leur capacité à prendre des décisions éclairées.
  • Éthique et responsabilité : il est préférable d’opérer tôt, avant que les complications (articulaires, vasculaires…) ne deviennent irréversibles. Opérer les jeunes, c’est aussi éviter les séquelles cutanées et replacer rapidement le patient dans la société active.

Des injections pour traiter l’obésité ?

(Photo à trouver sur les injections)

  • La chirurgie sera proposée aux patients qui sont dans les critères de remboursement INAMI uniquement.
  • Les traitements par injections sont proposés pour les BMI > 27 avec comorbidités (diabète, hypertension sévère, apnées du sommeil) ou BMI > 30.
  • La chirurgie reste le traitement qui donne les meilleurs résultats à long terme pour les BMI > 35.
  • Les injections peuvent être indiquées également dans les reprises de poids après échec de chirurgie bariatrique.

Quels sont les noms de ces injections ?

  • Parmi les plus couramment prescrits : Saxenda, Ozempic, Wegovy, Mounjaro.
  • Non remboursés par l’INAMI, sauf en cas de diabète type 2 reconnu.
  • Effets secondaires possibles, nécessitent une bonne information du patient.
  • L’arrêt du traitement cause une reprise de poids.
  • Un accompagnement par une équipe paramédicale (diététique, psychologique, sportif) est nécessaire.

Le Dr Perrine Mathonet est disponible pour répondre à vos questions.
Elle travaille en collaboration avec des médecins nutritionnistes pour informer les patients sur ces traitements.

Études scientifiques

Il existe des études comparatives qui examinent l’efficacité de la chirurgie bariatrique par rapport aux traitements basés sur les agonistes du GLP-1.

  1. Étude 2021 (diabète & obésité) : la chirurgie entraîne une perte de poids plus importante et une amélioration des comorbidités que les médicaments (liraglutide, semaglutide), qui donnent des résultats positifs mais moins marqués.
  2. Études à long terme : la chirurgie reste plus efficace que les médicaments pour stabiliser poids et maladies métaboliques.
  3. Analyse coûts/bénéfices : la chirurgie est plus rentable grâce à la réduction des comorbidités et hospitalisations.

Bien que les agonistes du GLP-1 soient efficaces pour certains patients, la chirurgie bariatrique reste supérieure pour les obésités sévères. Le choix doit être personnalisé.

Opération assistée par un robot : est-ce possible ?

(Photo ou vidéo en salle d’op avec robot)

  • De nombreux patients ont déjà bénéficié d’une chirurgie bariatrique assistée par le robot Maestro.
  • Depuis mars 2025, le Dr Perrine Mathonet utilise ce robot avec son équipe.
  • Il assure une stabilité parfaite de la caméra et soutient le foie (souvent gras et lourd), évitant ainsi des tractions sur cet organe fragile.
  • La robotique, couplée à l’expertise chirurgicale, améliore les soins et la sécurité des patients.
  • Un partenariat innovant avec l’hôpital DELTA permet cette avancée.

Merci aux patients pour leur confiance !

En Belgique, à condition d’être dans les critères inami de remboursement de la chirurgie, un ticket modérateur d’environ 1300 euros est à charge du

patient pour le matériel de l’acte chirurgical. Les coûts du bilan préopératoire sont également à considérer, variables selon les examens demandés. Il est

conseillé de prendre compte également des coûts de l’encadrement par l’équipe, à savoir les consultations médicales, le suivi par la diététicienne, les

séances de coaching physique par le kinésithérapeute et les éventuelles séances de psychologie.

Les assurances hospitalisation interviennent dans le paiement du ticket modérateur (+/- 1300 euros remboursés par l’assureur) et la plupart des

consultations médicales et paramédicales si vous disposez d’une couverture.

La santé a un coût, que se soient les régimes ou les chirurgies.

L’obésité non traitée aura un coût bien plus élevé en terme de médication et d’interventions liées au surpoids.

Veillez à faire les bons choix.

L’obésité est une maladie chronique qui engendre une prise de poids plus importante chez certains individus et engendre chez eux des complications touchant presque tous les systèmes de l’organisme.

Ces maladies commenceront à apparaître vers 50 ans, parfois plus tôt.

OBESITE = DANGER POUR LA SANTE

N’attendez pas que l’obésité détruise, perdre du poids tant qu’on est jeune évitera d’abimer le corps de façon parfois irréversible.
Maigrir au plus tôt est la clé du succès pour la santé, et les séquelles de l’amaigrissement sur la peau sont négligeables avant 40 ans.

L’objectif premier de la chirurgie est de restaurer la santé du patient qui est menacée par la prise de poids excessive.

En effet, le tissu graisseux installé depuis des années a du mal à maigrir car il est devenu inflammatoire, on parle de maladie métabolique. Le tissu gras enflammé devient sécréteur, ce qui diminue l’efficacité des régimes et induit progressivement des maladies (diabète, hypertension, cancers…).

L’effet de surcharge du poids induit des problèmes articulaires, altère la respiration (essoufflement), le sommeil (apnées), favorise le reflux, et réduit le retour veineux (varices, oedemes).

La dépression et la sédentarité ne sont que les conséquences normales d’une santé altérée. L’espérance de vie d’un sujet en obésité est réduite de 10 ans en moyenne.

Il ne s’agit donc pas d’esthétique. Ne considérez pas l’état d’obésité comme en embonpoint, c’est une maladie chronique et toute sa vie durant, le patient gardera une susceptibilité à grossir plus facilement que les autres. Sur ce point, il n’a pas de chance mais la majorité des maladies chroniques (maladie autoimmune, insuffisance rénale,… ) nécessitent de prendre conscience de la fragilité de sa santé et de certaines précautions d’hygiène de vie à adopter. Une fois la situation reconnue et acceptée, il est plus facile d’agir et de vivre sereinement.

La chirurgie donne la chance de retrouver un poids de forme puisque les pertes de poids sont de minimum 30 kilos. Le patient doit

ensuite prendre soin de le maintenir car une fois plus léger(e), il peut mieux bouger.

La perte pondérale est quasi identique dans toutes les opérations (bypass, sleeve, minibypass,…). Elle sera proportionnelle à

l’importance de l’obésité initiale. Un BMI 35-40 perd en général entre 30 et 40 kilos sur l’année postopératoire. Les BMI supérieurs

peuvent perdre plus.

Cependant, il n’y a pas d’objectif chiffré. L’importance est de se sentir mieux, même si le poids idéal n’est pas atteint.

Le suivi adéquat permet de surveiller que le BMI s’installe sous 25 et pas trop bas. Les patients atteignent en général leur poids minimal,

que l’on appelle le nadir, à 12-18 mois. Pendant cette phase d’amaigrissement, il est conseillé de ne se peser qu’une fois par semaine

car il y aura des plateaux qui parfois découragent inutilement.

Le suivi du patient consiste à donner les informations, trucs et astuces, résultats médicaux qui boosteront sa motivation.

S’il le souhaite, des séances de groupe sont organisées pour le partage des expériences car ensemble, les efforts sont vécus plus

positivement. Les rendez-vous de suivi sont trimestriels et concernent aussi bien les consultations chirurgicales que diététiques,

sportives et psychologiques. Il n’est pas obligatoire mais fortement recommandé.

Souvent, le changement physique sera perçu comme choquant par les proches, alors que le BMI atteint est normal. D’ailleurs, cette

nouvelle physionomie semblera normale aux yeux des inconnus. Ne vous vexez pas des remarques, tout est question de perception et

de souvenirs. Il faut parfois du temps pour que la famille s’habitue à une nouvelle image et finisse par acquiescer des gains acquis en

terme de santé et de mobilité. C’est à ce moment que l’apaisement sur les questionnements de l’entourage s’efface petit à petit,

témoignant d’un nouveau mode de vie. A vous de leur montrer que cette opération n’était pas inutile en gardant le bon cap.Une reprise de 5 kilos est usuelle durant les 3 années suivantes. On fixe ensemble un poids à surveiller car il est toujours plus facile de

perdre 1 kilos plutôt que 5. Il est donc recommandé de suivre régulièrement son poids après les 18 mois de suivi. Un patient

anciennement obèse doit suivre son poids tout comme un diabétique doit suivre son sucre et un patient allergique doit se prémunir de

l’exposition au allergènes. Il ne doit jamais oublier que l’obésité est une maladie et qu’elle nécessite une certaine attention.

C’est donc aussi à distance de l’opération que l’engagement doit être concentré sur le maintien d’un poids stable auquel l’équipe

pluridisciplinaire veille particulièrement. Un suivi annuel est recommandé.

La chirurgie est une aide au rétablissement d’un poids de forme mais le patient doit rester conscient qu’il est plus sensible que d’autres

aux changements d’hygiène de vie. Il est acteur, autant que l’équipe, de sa réussite.

Une chirurgie est très différente d’un régime.

Le régime implique de compter les calories et de peser les aliments.

La chirurgie réduit la taille de l’estomac. Le patient mangera moins qu’avant, la satiété étant plus rapide. Le patient axera donc son alimentation sur la

variété, la qualité et le plaisir, ce qui restaurera progressivement sa santé.

Vous avez dit confort?

Toutes les interventions réduisent la taille de l’estomac à un pot de yaourt. Ça semble peu mais en réalité, il faudra juste attendre que le « pot » se vide

pour manger un peu plus. Le repas sera donc un peu plus long.

Prenez l’exemple d’un nourrisson qui a un petit estomac: on lui donne des panades, on évite le biberon avec la panade, il mange toujours au calme et

on ne lui donne pas de pétillant. Ceci assure l’absence de régurgitations ou d’indigestion.

Beaucoup de patients avouent manger trop vite , parfois en buvant des boissons pétillantes ou en regardant la télévision. Ceci dilate l’estomac et

empêche le corps de digérer.Le patient opéré devra respecter les mêmes habitudes que le nourrisson: mieux couper ses aliments et les mastiquer plus longuement pour donner des

aliments mous à son estomac opéré, ne pas boire en mangeant, se relaxer lors des repas et éviter tant que possible le pétillant. Ces recommandations

assurent un bon confort de la chirurgie. Une vie sociale est tout à fait possible, même conseillée! Le patient opéré prendra simplement l’habitude de

manger plus lentement que ses convives.

Vous avez dit plaisir?

Il est essentiel de comprendre que le plaisir ne vient pas de la quantité mais du goût et de la qualité des produits alimentaires. Trop de sucres et de

graisses dérèglent les papilles gustatives. Ceci causera irrémédiablement l’envie de consommer plus sucré, plus épicés pour garder une sensation de

goût. Et la spirale infernale se met alors en marche. La flore intestinale, essentielle à notre équilibre émotionnel, se dérègle tout autant sous l’influence

des produits ultra-transformés.

Un retour à une alimentation saisonnière, plus cuisinée et moins riche vous donnera l’impression de retrouver du plaisir à être gourmet.

Dans un régime, les efforts devront être réguliers et le patient sera ensuite récompensé en terme de perte pondérale.

Dans une chirurgie, les patients sont récompensés rapidement car le poids diminue facilement puis les efforts devront être réguliers.

Dans l’une ou l’autre méthode, l’encadrement médical est conseillé au long court pour maintenir un poids stable.

Il y a un risque chirurgical mais qui est à mettre en balance avec le risque de laisser évoluer l’obésité.

Il est important d’être entouré(e) d’une équipe disposant d’une bonne expertise dans ce domaine car ceci permet de réduire fortement les complications. L’approche multidisciplinaire de l’obésité comporte des médecins spécialistes et paramédicaux qui travaillent en lien avec le docteur Perrine MATHONET, que se soit à Bruxelles (Centre intégré de l’alimentation CIA de l’hôpital Delta) ou dans ses cabinets privés dans le Brabant wallon, Brabant flamand ou Hainaut.

Les études scientifiques

Ces études soulignent non seulement l’efficacité de la chirurgie bariatrique, mais aussi la nécessité d’un suivi multidisciplinaire, incluant des aspects nutritionnels, médicaux et psychologiques, pour maximiser les résultats à long terme et améliorer la qualité de vie des patients.

La chirurgie bariatrique a été validée par plusieurs études scientifiques majeures mettant en avant que la chirurgie peut non seulement aider à perdre du poids, mais aussi réduire les risques de maladies chroniques, améliorer la qualité de vie et même prolonger l’espérance de vie déplus de 10 ans. Voici quelques-unes des principales études :

STAMPEDE Trial

Cette étude a montré que les patients obèses ayant subi une chirurgie bariatrique (sleeve gastrique ou bypass gastrique) avaient une perte de poids significativement plus importante et une meilleure amélioration du diabète de type 2 par rapport à ceux qui ont reçu un traitement médical (régime et coaching sportif).

Swedish Obese Subjects (SOS) Study

Une étude à long terme qui a suivi des patients ayant subi une chirurgie bariatrique pendant plus de 20 ans. Les résultats ont montré une réduction de la mortalité et des maladies cardiovasculaires chez les patients opérés, comparativement à ceux ayant eu un traitement médical.

Longitudinal Assessment of Bariatric Surgery (LABS) Study

Ce projet a évalué la sécurité et l’efficacité de la chirurgie bariatrique, montrant des taux de complications relativement faibles et des bénéfices durables en matière de perte de poids et de santé métabolique.

Plusieurs études récentes continuent de valider l’efficacité de la chirurgie bariatrique et soulignent l’importance d’un suivi régulier des patients pour garantir des résultats optimaux. Voici quelques exemples :

Study on Long-term Effectiveness

Une étude publiée dans le *Journal of the American Medical Association* (JAMA) a montré que les patients ayant subi une chirurgie bariatrique maintenaient une perte de poids significative jusqu’à 10 ans après l’intervention. Les résultats ont également révélé une réduction des comorbidités et ont souligné que des visites de suivi régulières étaient essentielles pour gérer les complications potentielles et optimiser les résultats.

Meta-Analysis on Bariatric Surgery Outcomes

Elle a confirmé que les patients bénéficient d’une perte de poids durable et d’une amélioration des maladies associées, mais a également noté que le suivi post-opératoire est crucial pour surveiller les carences nutritionnelles notamment.

Bariatric Surgery and Mental Health

Une étude a mis en lumière l’importance du suivi psychologique après la chirurgie. Elle a montré que les patients qui reçoivent un soutien psychologique régulier ont de meilleures chances de maintenir leur poids et de faire face aux changements émotionnels post-chirurgie.

La durée d’hospitalisation dure une nuit en moyenne, deux pour les interventions plus difficiles.

Le patient quitte l’hôpital avec une autonomie complète en terme de mobilité.

Le confort est assez bon dès les premiers jours avec un traitement antalgique simple.Une interruption de 3 semaines est généralement prescrite, durant laquelle le patient revoir la diététicienne et débute la kinésithérapie (renfort

musculaire)

Toute opération, quelle qu’elle soit, génère une rééducation. Le patient opéré du genou devra marcher avec des béquilles et le patient opéré de

l’estomac devra s’alimenter progressivement. Ceci est lié à l’oedeme que tout acte chirurgical engendre. Il y aura donc des moments de digestion

parfois difficile au début mais la préparation par l’équipe vous apprend à les gérer sans appréhension.

La reprise d’un travail sur ordinateur est immédiate, c’est pourquoi les indépendants reprennent leurs activités plus rapidement.

Après une chirurgie bariatrique, plusieurs changements alimentaires sont nécessaires.

Les portions doivent être beaucoup plus petites pour s’adapter à la capacité réduite de l’estomac.

Il faudra , durant les trois premiers mois, prioriser les protéines maigres (viandes, poissons, œufs, légumineuses) pour favoriser la satiété et la

récupération. A celles-ci seront ajoutées des compléments protéinés sous formes de boissons, crèmes, barres et poudres. Ces compléments permettent

de maintenir la masse musculaire lors de l’amaigrissement.

Il est également conseillé de limiter les aliments riches en sucres pour éviter le dumping syndrome et les fluctuations de la glycémie. Les aliments

ultratransformés et aliments frits sont réduit pour ne pas nuire à la santé de la flore intestinale.

Boire beaucoup d’eau, mais éviter de boire pendant les repas pour ne pas diluer les sucs digestifs.

Prendre le temps de mâcher et de savourer chaque bouchée pour mieux digérer. La mastication est un travail très utile, elle permet au patient de prendre

conscience de la saveur des aliments, les papilles gustatives seront revigorées.

Des suppléments vitaminiques et minéraux sont prescrits pour éviter les carences nutritionnelles et maintenir une bonne énergie.Le suivi diététique sera régulier pour suivre les progrès. Les mesures d’impédancemétrie (masse grasse, masse musculaire et hydratation de votre

corps) permettent d’adapter les conseils.

Ces changements aident à maximiser les résultats de la chirurgie et à maintenir une bonne santé à long terme.

Il existe certaines stratégies que la diététicienne vous aidera à mettre en place.

Il s’agit d’abord d’identifier les déclencheurs, càd les situations d’émotions qui favorisent les fringales.

Les sensations seront travaillées. Parfois une sensation de soif peut être confondue avec la faim. L’ennui, voire les habitudes peuvent mener au grignotage (pensez à la pub télé et aux incitant des réseaux sociaux).

Le manque de sommeil peut également favoriser ces fringales et doit dans ce cas être pris en charge.

Les repas seront complets, càd riches en protéines mais aussi en fibres et probiotiques afin d’améliorer la satiété et d’équilibre la flore digestive.

Des collations saines seront proposées (noix, légumes, fruits)

Il s’agira de déconstruire les habitudes de privation liées aux réflexes acquis par les nombreux régimes, ceux-ci menant à des envies compulsives.

La pleine conscience du repas et la relaxation vous sera également enseignée. Un repas pris dans un contexte agréable, une attention aux saveurs et une alimentation plus lente vous donnera une meilleure sensation de satiété. Il suffit de prendre l’exemple d’un bon restaurant, il est rare que l’on y demande une seconde assiette, la plénitude étant meilleure dans un contexte de détente.

Les résultats à long terme de la chirurgie bariatrique peuvent varier, mais la plupart des patients perdent une quantité importante de poids, souvent entre 50 et 70 % de leur excès de poids.

Beaucoup constatent une amélioration ou une résolution de maladies liées à l’obésité, comme le diabète de type 2, l’hypertension et les problèmes articulaires. Les patients rapportent souvent une amélioration de l’estime de soi et de la qualité de vie, bien que certains puissent faire face à des défis psychologiques post-opératoires.

Environ 20 à 30 % des patients peuvent reprendre du poids au fil du temps, surtout sans un suivi adéquat et des changements de mode de vie.

Certaines personnes peuvent rencontrer des complications à long terme, comme des carences nutritionnelles ou des problèmes gastro-intestinaux.

Un suivi régulier avec des professionnels de la santé est essentiel pour maximiser les bénéfices et gérer les défis.

Il y a un risque chirurgical mais qui est à mettre en balance avec le risque de laisser évoluer l’obésité. 

Il est important d’être entouré(e) d’une équipe disposant d’une bonne expertise dans ce domaine car ceci permet de réduire fortement les complications.

L’approche multidisciplinaire de l’obésité comporte des médecins spécialistes et paramédicaux qui travaillent en lien avec le docteur Perrine MATHONET, que se soit à Bruxelles (Centre intégré de l’alimentation CIA de l’hôpital Delta) ou dans ses cabinets privés dans le Brabant wallon, Brabant flamand ou Hainaut.

Il y a un risque chirurgical mais qui est à mettre en balance avec le risque de laisser évoluer l’obésité. 

Il est important d’être entouré(e) d’une équipe disposant d’une bonne expertise dans ce domaine car ceci permet de réduire fortement les complications.

L’approche multidisciplinaire de l’obésité comporte des médecins spécialistes et paramédicaux qui travaillent en lien avec le docteur Perrine MATHONET, que se soit à Bruxelles (Centre intégré de l’alimentation CIA de l’hôpital Delta) ou dans ses cabinets privés dans le Brabant wallon, Brabant flamand ou Hainaut.

Oui, il existe des groupes de soutien pour les personnes ayant subi une chirurgie bariatrique. Ces groupes peuvent être en personne ou en ligne et offrent un espace pour partager des expériences, des conseils et des encouragements. Ils peuvent être gérés par des hôpitaux ou des associations de patients ou se trouver sous forme de forums. Participer à ces groupes peut aider à maintenir la motivation et à naviguer dans les défis post-opératoires.

Le Docteur Perrine Mathonet et son équipe paramédicale récoltent régulièrement et sans filtre les témoignages de leurs patient(e)s. Vous y trouverez les vécus ainsi que trucs et astuces en tout genre. L’équipe publie également les conseils pratiques pour mieux vivre sa chirurgie et stabiliser son poids.

Par ailleurs, la prise en charge est réalisée de façon individuelle avec, 4x/an, des événements de rencontre entre patients qui permettent ainsi le partage, le parrainage, …

Pour en savoir plus:

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Maintenir la motivation pour un mode de vie sain peut être un défi mais voici quelques conseils pratiques :

  • Établissez des objectifs mesurables et atteignables pour rester concentré (par exemple, j’améliore mon nombre de pas quotidien).
  • Tenez un journal ou utilisez des applications de suivi pour vous aider à visualiser vos progrès.
  • Établissez une routine quotidienne, comme par exemple se lever et se coucher à des heures plus régulières.
  • Essayez de nouvelles activités pour rendre le processus plus agréable (lisez, allez au cinéma, au théâtre ou faites du dessin, de l’écriture… ces moments de détente laisseront votre estomac tranquille).
  • Ne surmenez pas vos vies, prenez aussi du temps pour vous relaxer, vous reposer, ne rien faire.
  • Trouvez un partenaire (famille, amis, collègue, patient opéré) qui peut vous offrir du soutien et rendre l’expérience plus sociale.
  • Célébrez les petites victoires aide à renforcer la motivation.
  • Restez positif(ve) : se concentrer sur les avantages de l’énergie accrue et l’amélioration de la santé, plutôt que sur les restrictions.
  • Soyez bienveillant avec vous-même : des hauts et des bas sont normaux et la persévérance est clé.

Des tonnes de trucs et astuces existent et sont utilisés lors de votre suivi pour vous aider à maintenir un poids stable et un mode de vie sain. Profitez-en car seul(e) c’est un peu plus difficile.

Idées reçues sur la chirurgie de l’obésité, évolution des mentalités

(PHOTO à trouver)

La perception sociale des interventions bariatriques a considérablement évolué et est passée d’une méfiance, voire d’une stigmatisation, à une plus grande acceptation et compréhension grâce aux progrès médicaux :

  • À partir des années 1980, l’obésité n’est plus considérée par le monde médical comme une disgrâce, mais comme une authentique maladie chronique responsable d’une augmentation des problèmes de santé et d’une réduction de l’espérance de vie.
  • Il est aussi démontré que l’effet yoyo du poids aggrave l’inflammation du tissu gras et qu’il est essentiel d’obtenir une perte de poids durable pour rétablir le bien-être et la longévité de vie du patient.
  • L’emblématique étude SOS (Swedish Obese Subjects), conçue en 1987, poursuivie plus de 30 ans, a comparé la prise en charge chirurgicale à une prise en charge médicale assidue (suivi diététique, psychologique et sportif) et s’est imposée comme une source inépuisable de données prouvant de façon indiscutable la supériorité de la chirurgie bariatrique en terme de résultats. C’est sur base de cette étude que l’INAMI a établi son remboursement, même si depuis la chirurgie a encore beaucoup évolué en s’améliorant considérablement.
  • Avancées médicales : les progrès en anesthésie ont permis une chirurgie moins douloureuse et un séjour hospitalier court (chirurgie d’une nuit), la chirurgie s’est perfectionnée (robotique, IA), l’encadrement médical et paramédical suivant la chirurgie pendant 1 an s’est organisé et a prouvé son efficacité sur la stabilisation pondérale et la satisfaction des patients.
  • La chirurgie et la médecine esthétique ont gagné en popularité et en acceptation et permettent, lorsque la perte de poids a lieu après 40 ans, d’améliorer la confiance en soi.
  • La démocratisation de l’information et les témoignages de qualité ont permis aux patients de mieux comprendre les procédures chirurgicales, ce qui a renforcé leur capacité à prendre des décisions éclairées.
  • Éthique et responsabilité : il est préférable d’opérer tôt, avant que les complications (articulaires, vasculaires…) ne deviennent irréversibles. Opérer les jeunes, c’est aussi éviter les séquelles cutanées et replacer rapidement le patient dans la société active.

Des injections pour traiter l’obésité ?

(Photo à trouver sur les injections)

  • La chirurgie sera proposée aux patients qui sont dans les critères de remboursement INAMI uniquement.
  • Les traitements par injections sont proposés pour les BMI > 27 avec comorbidités (diabète, hypertension sévère, apnées du sommeil) ou BMI > 30.
  • La chirurgie reste le traitement qui donne les meilleurs résultats à long terme pour les BMI > 35.
  • Les injections peuvent être indiquées également dans les reprises de poids après échec de chirurgie bariatrique.

Quels sont les noms de ces injections ?

  • Parmi les plus couramment prescrits : Saxenda, Ozempic, Wegovy, Mounjaro.
  • Non remboursés par l’INAMI, sauf en cas de diabète type 2 reconnu.
  • Effets secondaires possibles, nécessitent une bonne information du patient.
  • L’arrêt du traitement cause une reprise de poids.
  • Un accompagnement par une équipe paramédicale (diététique, psychologique, sportif) est nécessaire.

Le Dr Perrine Mathonet est disponible pour répondre à vos questions.
Elle travaille en collaboration avec des médecins nutritionnistes pour informer les patients sur ces traitements.

Études scientifiques

Il existe des études comparatives qui examinent l’efficacité de la chirurgie bariatrique par rapport aux traitements basés sur les agonistes du GLP-1.

  1. Étude 2021 (diabète & obésité) : la chirurgie entraîne une perte de poids plus importante et une amélioration des comorbidités que les médicaments (liraglutide, semaglutide), qui donnent des résultats positifs mais moins marqués.
  2. Études à long terme : la chirurgie reste plus efficace que les médicaments pour stabiliser poids et maladies métaboliques.
  3. Analyse coûts/bénéfices : la chirurgie est plus rentable grâce à la réduction des comorbidités et hospitalisations.

Bien que les agonistes du GLP-1 soient efficaces pour certains patients, la chirurgie bariatrique reste supérieure pour les obésités sévères. Le choix doit être personnalisé.

Opération assistée par un robot : est-ce possible ?

(Photo ou vidéo en salle d’op avec robot)

  • De nombreux patients ont déjà bénéficié d’une chirurgie bariatrique assistée par le robot Maestro.
  • Depuis mars 2025, le Dr Perrine Mathonet utilise ce robot avec son équipe.
  • Il assure une stabilité parfaite de la caméra et soutient le foie (souvent gras et lourd), évitant ainsi des tractions sur cet organe fragile.
  • La robotique, couplée à l’expertise chirurgicale, améliore les soins et la sécurité des patients.
  • Un partenariat innovant avec l’hôpital DELTA permet cette avancée.

Merci aux patients pour leur confiance !

La perte de poids varie selon chaque individu, mais de nombreux patients perdent environ 70% de leur excès de poids dans les deux ans suivant la chirurgie, en suivant les recommandations médicales. N’oublions pas que l’objectif est de sortir le patient du statut d’obésité, pas de le rendre maigre.

En terme d’évolution postopératoire, la perte est importante les 3 premiers mois, puis évolue par paliers avec des moments de stagnation car le corps rééquilibre son métabolisme au fur et à mesure. Un patient en bonne santé, suivi médicalement, ne passera jamais en sous-poids. Il s’arrêtera à un poids de forme déterminé génétiquement.

En général, dans les 5 années suivant la chirurgie, une reprise pondérale est observée, mesurée en moyenne à 5-7 kg. C’est à ce moment que les bonnes habitudes de vie, alimentaires et physiques, permettent de conserver un poids stable. La chirurgie restera efficace à long terme grâce à la réduction de la taille de l’estomac qui garantit l’impossibilité de manger de trop.

Une chirurgie est très différente d’un régime.

Le régime implique de compter les calories et de peser les aliments.

La chirurgie réduit la taille de l’estomac et implique donc de veiller à son confort et au plaisir alimentaire.

Vous avez dit confort?

Toutes les interventions réduisent la taille de l’estomac à un pot de yaourt. Ça semble peu mais en réalité, il faudra juste attendre que le « pot » se vide pour manger un peu plus. Vous serez donc un peu plus lent(e) lors des repas.

Prenez l’exemple d’un nourrisson: on lui donne des panades, on évite le biberon avec la panade, il mange toujours au calme et on ne lui donne pas de pétillant. Ceci assure l’absence de régurgitations ou d’indigestion.

Beaucoup de patients avouent manger trop vite , parfois en buvant des boissons pétillantes ou en regardant la télévision. Ceci dilate l’estomac et empêche le corps de digérer.

Le patient opéré devra respecter les mêmes habitudes que le nourrisson: mieux couper ses aliments et les mastiquer plus longuement pour donner des aliments mous à son estomac opéré, ne pas boire en mangeant, se relaxer lors des repas et éviter tant que possible le pétillant. Ces recommandations assurent un bon confort de la chirurgie. Une vie sociale est tout à fait possible, même conseillée!  Le patient opéré prendra simplement l’habitude de manger plus lentement que ses convives.

Vous avez dit plaisir?

Il est essentiel de comprendre que le plaisir ne vient pas de la quantité mais du goût et de la qualité des produits alimentaires. Trop de sucres et de graisses dérèglent les papilles gustatives. Ceci causera irrémédiablement l’envie de consommer plus sucré, plus épicés pour garder une sensation de goût. Et la spirale infernale se met alors en marche. La flore intestinale, essentielle à notre équilibre émotionnel, se dérègle tout autant sous l’influence des produits ultra-transformés.

Un retour à une alimentation saisonnière, plus cuisinée et moins riche vous donnera l’impression de retrouver du plaisir à être gourmet.

Dans un régime, les efforts devront être réguliers et le patient sera ensuite récompensé.

Dans une chirurgie, les patients sont récompensés puis les efforts devront être réguliers.

Dans l’une ou l’autre méthode, l’encadrement médical est conseillé au long court pour maintenir un poids stable.

Facile cette question!

Chirurgie = oedeme

Oedeme = gonflement de l’estomac opéré 3 à 6 semaines.

Gonflement de l’estomac opéré= passage alimentaire restreint temporairement

Passage alimentaire restreint = alimentation liquide ???

Et non !! Les patients mangent solide dès le premier jour postopératoire et doivent simplement fractionner et mastiquer les repas.

Evidemment, la priorité sera l’hydratation pour l’organisme, les protéines pour la force, et les aliments cuits pour l’estomac car les crudités nécessitent un travail plus important du tube digestif. Celles-ci ne seront débutées qu’après 3 semaines.

L’opération n’étant pas douloureuse, le séjour hospitaliser est d’une nuit et le patient est autorisé à rentrer chez lui si l’hydratation et l’alimentation se déroulent sans inconfort.

La marche est également fortement conseillée, débutée 3h après la sortie de salle d’opération, elle stimule la digestion et évite les phlébites et les problèmes respiratoires.

L’interruption de travail est variable, de 1 à 3 semaines selon les professions.

Chirurgie de l’obésité et récupération rapide des patients

Le Docteur Perrine MATHONET est ravie de vous annoncer que l’équipe de chirurgie bariatrique du CHIREC DELTA  est reconnue par l’Association GRACE. Cette accréditation souligne son engagement à promouvoir la récupération améliorée après chirurgie (ERAS) dans les procédures bariatriques.

Ceci ne serait pas possible sans l’engagement inconditionnel du Docteur Jean-Michel EBA, anesthésiste, engagé dans l’utilisation de drogues  anesthésiantes spécifiquement utilisées pour améliorer positivement la récupération de nos patients.

Grace à ces protocoles, les chirurgies bariatriques sont réalisée en séjour d’une nuit d’hospitalisation avec reprise rapide du travail possible.

Cette réalisation témoigne du travail acharné et du dévouement de nos équipes qui visent l’excellence chaque jour pour fournir des soins de qualité supérieure à ceux qui en ont besoin.

Fiche de retour à domicile à scanner

La chirurgie ne sera pas pratiquée chez l’adolescent afin d’éviter les troubles de la croissance que pourrait causer une chirurgie mal suivie, les adolescents étant moins dociles à la prise de vitamines et au suivi médical. Ces enfants doivent être orientés vers des centres pédiatriques spécialisés.

Si l’obésité est présente depuis l’adolescence et persiste malgré de nombreux régimes, le patient pourra être pris en charge chirurgicalement à partir de ses 18 ans.

L’objectif est d’éviter que le poids ne détruise la santé et le moral du jeune concerné. Persévérer dans des méthodes de régime infructueuses peut mener à une perte de libertés et de confiance en soi. On peut parfois observer des comportements alimentaires dans le contrôle permanent,  assez destructeurs.

Un bon accompagnement chirurgical et paramédical sera toujours plus bénéfique pour ce type de patient. Il est recommandé qu’un accompagnant soit présent en consultation (parent ou autre). Il est essentiel d’avoir avec les jeunes un discours adapté, de prendre le temps d’expliquer l’opération avec pédagogie et de nouer un lien de confiance pour que la chirurgie soit un succès à long terme. Le jeune sera acteur de sa réussite, autant que le chirurgien.

Ce type de profil est assez gagnant car la vie laisse à cet âge du temps pour prendre soin de soi, notamment en faisant du sport. Il est plus facile de courir à 20 ans qu’à 50. Par ailleurs, la perte pondérale ne laisse souvent pas de séquelles cutanées, ce qui est gratifiant.

En cas d’intervention chez un jeune, je préconise un suivi bi-mensuel la première année et ensuite annuellement, le plus longtemps possible.

N’oublions pas qu’un sujet en obésité a des conditions génétiques et hormonales qui le gardent sensible à la prise de poids. Tout comme un enfant né avec de mauvais reins devra toute sa vie éviter le sel, un enfant en obésité devra éviter les aliments ultra-transformés et maintenir une activité physique régulière. C’est le prix à payer, une fois le poids rétabli, pour que la chirurgie soit bénéfique longtemps.

En Belgique, à condition d’être dans les critères inami de remboursement de la chirurgie (lien vers les critères inami – première partie ligne du temps), un ticket modérateur d’environ 1300 euros est à charge du patient pour le matériel de l’acte chirurgical. Les coûts du bilan préopératoire sont également à considérer, variables selon les examens demandés. Il est conseillé de prendre compte également des coûts de l’encadrement par l’équipe, à savoir les consultations médicales, le suivi par la diététicienne, les séances de coaching physique par le kinésithérapeute et les éventuelles séances de psychologie.

Les assurances hospitalisation interviennent dans le paiement du ticket modérateur (+/- 1300 euros remboursés par l’assureur) et la plupart des frais médicaux et paramédicaux si vous disposez d’une couverture.

La santé a un coût, que se soient les régimes ou les chirurgies.

L’obésité non traitée aura un coût bien plus élevé en terme de médication et d’interventions liées au surpoids.

Veillez à faire les bons choix.

En cas d’échec d’une chirurgie bariatrique, plusieurs solutions peuvent être envisagées.

Voici quelques options :

  • Évaluation médicale approfondie: un bilan médical est essentiel pour comprendre les raisons de l’échec. Cela peut inclure des examens radiologiques et endoscopiques.

  • Consultation avec un nutritionniste: travailler avec un nutritionniste peut aider à réévaluer le régime alimentaire et à apporter des ajustements nécessaires pour optimiser la perte de poids.

  • Thérapie comportementale: un soutien psychologique peut aider à identifier et à traiter des comportements alimentaires problématiques ou des problèmes émotionnels ayant contribué à l’échec de la perte de poids.

  • Chirurgie de révision: dans certains cas, une seconde intervention chirurgicale peut être envisagée pour corriger ou modifier la première opération. Cela pourrait inclure le passage à un autre type de chirurgie bariatrique.

  • Médicaments pour la gestion du poids: des médicaments peuvent être prescrits pour aider à la perte de poids, en complément d’un programme alimentaire et d’exercice.
  • Exercice physique: l’intégration d’une routine d’exercice régulière est cruciale. Des programmes d’activité physique peuvent être adaptés aux besoins individuels pour favoriser la perte de poids.

  • Suivi régulier: des consultations régulières avec l’équipe médicale permettent de surveiller les progrès, d’ajuster les approches et de s’assurer que le patient reçoit le soutien nécessaire.

Il est important de discuter de cet échec avec le docteur Perrine Mathonet pour déterminer la meilleure approche en fonction de la situation qui vous concerne.

L’obésité est considérée comme une maladie chronique en raison de plusieurs facteurs :

Sa durabilité : Contrairement à un surpoids souvent temporaire, l’obésité persiste souvent sur le long terme et nécessite une gestion continue.

Sa Complexité : Elle est multifactorielle, impliquant des éléments génétiques, environnementaux, hormonaux, psychologiques et comportementaux. Ces facteurs interagissent de manière complexe, rendant la perte de poids difficile.

Ses conséquences sur la santé: L’obésité est associée à diverses complications de santé, telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, les apnées et certains cancers, nécessitant un suivi médical régulier.

Son impact sur la qualité de vie : Elle affecte l’énergie, la mobilité, et peut entraîner des stigmates sociaux, ce qui contribue à la chronicité de la condition.

Risque de rechute : Même après des efforts de perte de poids, de nombreuses personnes peuvent reprendre du poids, soulignant la nature chronique de la maladie.

Ces aspects montrent que l’obésité nécessite une approche intégrée et continue pour sa gestion et son traitement.

Dans un régime, les efforts devront être réguliers et le patient sera ensuite récompensé.

Dans une chirurgie, les patients sont récompensés puis les efforts devront être réguliers.

Dans l’une ou l’autre méthode, l’encadrement médical est conseillé au long court pour maintenir un poids stable.

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Un apport adéquat en protéines est essentiel pour favoriser une récupération optimale après une chirurgie bariatrique. Cela aide non seulement à la cicatrisation et à la préservation de la masse musculaire, mais soutient également le système immunitaire et le bien-être général. Il est recommandé de travailler avec un diététicien pour s’assurer que les objectifs protéiques sont atteints de manière appropriée.

Voici les atouts des apports protéinés:

  • Les protéines sont essentielles pour la réparation des tissus et la cicatrisation des incisions chirurgicales. Un régime protéine est prescrit par la diététicienne avant l’intervention.
  • Après une chirurgie, il est courant de perdre de la masse musculaire en raison de l’immobilité et des changements alimentaires. La diététicienne prend des mesures régulièrement, grâce à une balance électronique (impédancemétrie). Un apport suffisant en protéines aide à préserver la masse musculaire, ce qui est particulièrement important pour soutenir la récupération.
  • Les protéines jouent un rôle clé dans la réponse immunitaire. Un bon apport protéique peut ainsi aider à prévenir les infections post-chirurgicales.
  • Les protéines fournissent de l’énergie, ce qui est nécessaire pour soutenir le processus de guérison. Elles aident également à réguler le niveau de glucose dans le sang, ce qui peut être bénéfique pour l’énergie globale.
  • Un régime riche en protéines contribue à la satiété, ce qui peut aider à éviter les fringales et à maintenir un poids stable post-chirurgical. Cela est particulièrement important après une chirurgie bariatrique, où la gestion du poids est un objectif clé.
  • Amélioration de l’humeur : un apport suffisant en protéines peut contribuer au bien-être psychologique pendant la période de récupération.

L’équipe diététique du Docteur Perrine MATHONET veille à mesurer vos apports protéinés et à vous orienter vers les bonnes sources.

Les aliments riches en protéines vous sont détaillés.

Les compléments protéinés sont prescrits, surtout pour les trois premiers mois postopératoire.

Brûler des graisses est un travail énergivore, votre corps aura besoin de soutien en eau et protéines, comme les grands sportifs.

Attention, les conseils de la diététiciennes sont essentiels car les patients font régulièrement des erreurs dans leurs choix de compléments protéinés car ceux du patient opéré sont différents de ceux du sportif de haut niveau.

La consommation d’alcool après une chirurgie bariatrique comporte plusieurs risques importants :

Après une chirurgie bariatrique, la taille de l’estomac est réduite, ce qui peut entraîner une absorption plus rapide de l’alcool dans le sang. Cela peut

provoquer des effets d’intoxication plus intenses et plus rapides, même avec de petites quantités.

L’alcool peut interférer avec la régulation de la glycémie, augmentant le risque d’hypoglycémie en cas de chirurgie bariatrique.

Certains patients peuvent développer une dépendance à l’alcool. Les changements des habitudes alimentaires du patient opéré peuvent conduire à

utiliser l’alcool comme un moyen de gérer le stress ou les émotions.

L’alcool peut provoquer des irritations de l’estomac et des intestins, entraînant des nausées ou des ballonnements.

Enfin, l’alcool est riche en calories et peut contribuer à un regain de poids, ce qui peut contrecarrer les résultats de la chirurgie bariatrique.

Généralement, les dépendances à l’alcool sont présentes avant la chirurgie et sont reconnues et encadrées par des pscyhologues spécialisées. Il

n’y a aucun jugement, le traitement consiste à défaire les assuétudes en gérant autrement ses émotions. Cette prise en charge préopératoire est

essentielle au succès de la chirurgie.

Il est fortement recommandé aux patients ayant subi une chirurgie bariatrique de modérer leur consommation d’alcool et, en cas de consommation

abusive, d’en discuter avec le docteur Perrine MATHONET afin d’être orienté(e) vers une psychologue ou psychothérapeute spécialisée dans les

dépendances.

Le tabagisme a des implications significatives pour les patients qui envisagent une chirurgie bariatrique.

Voici quelques points clés à considérer :

Fumer augmente considérablement le risque de complications chirurgicales, y compris les infections, les problèmes de cicatrisation et les complications respiratoires. Cela peut affecter le processus de récupération après l’intervention.

Le tabagisme peut nuire à la perte de poids post-chirurgicale. Les nicotines et autres substances dans les cigarettes peuvent altérer le métabolisme et influencer les habitudes alimentaires, rendant plus difficile l’atteinte des objectifs de perte de poids.

Les fumeurs sont souvent plus susceptibles de souffrir de carences nutritionnelles. Après une chirurgie bariatrique, où l’absorption des nutriments est déjà compromise, cela peut poser des risques supplémentaires pour la santé.

Fumer peut aggraver les symptômes de reflux gastro-œsophagien et favoriser les ulcères sur les sutures chirurgicales.

Il est donc fortement recommandé aux patients de cesser de fumer plusieurs semaines avant la chirurgie et de continuer à s’abstenir après l’intervention. Cela améliore non seulement les résultats de la chirurgie, mais favorise également une meilleure santé globale.

Les patients qui ont besoin d’aide pour arrêter de fumer peuvent bénéficier de programmes de sevrage tabagique, de conseils ou de médicaments, ce qui peut être intégré dans le plan de soins pré et post-opératoire.

Il est essentiel que les patients discutent avec le Docteur Perrine MATHONET de leur habitude tabagique avant et après l’intervention.

La contraception et la chirurgie bariatrique sont deux aspects importants à considérer, en particulier pour les femmes en âge de procréer.

La chirurgie bariatrique entraîne une perte de poids rapide, ce qui peut affecter les niveaux hormonaux et la fertilité. Cependant, certaines femmes peuvent tomber enceintes peu après la chirurgie, ce qui peut comporter des risques pour la mère et le fœtus, notamment des carences nutritionnelles dues à des changements dans l’alimentation et l’absorption.

Il est généralement recommandé d’attendre au moins 12 à 18 mois après la chirurgie bariatrique avant de tenter d’avoir un enfant. Cette période permet aux patients de stabiliser leur poids et d’adopter des habitudes alimentaires saines, tout en réduisant les risques de complications liées à une grossesse précoce.

Les méthodes de contraception hormonale, comme les pilules contraceptives, les patchs ou les implants, peuvent être moins efficaces après une chirurgie bariatrique en raison des changements dans l’absorption des médicaments. Il est donc conseillé d’utiliser des méthodes de contraception non hormonales, comme les préservatifs ou les dispositifs intra-utérins (DIU), pour éviter les grossesses non planifiées.

Les patientes sont généralement orientées vers leur gynécologue avant réalisation de la chirurgie.

Une bonne communication avec les professionnels de santé est essentielle pour élaborer un plan de contraception adapté aux besoins individuels et à la situation post-chirurgicale.

En résumé, la contraception est un aspect crucial à prendre en compte pour les patients ayant subi une chirurgie bariatrique, et une planification soigneuse est nécessaire pour assurer la santé de la mère et de l’enfant.

Un apport adéquat en protéines est essentiel pour favoriser une récupération optimale après une chirurgie bariatrique. Cela aide non seulement à la cicatrisation et à la préservation de la masse musculaire, mais soutient également le système immunitaire et le bien-être général. Il est recommandé de travailler avec un diététicien pour s’assurer que les objectifs protéiques sont atteints de manière appropriée.

Voici les atouts des apports protéinés:

  • Les protéines sont essentielles pour la réparation des tissus et la cicatrisation des incisions chirurgicales. Un régime protéine est prescrit par la diététicienne avant l’intervention.
  • Après une chirurgie, il est courant de perdre de la masse musculaire en raison de l’immobilité et des changements alimentaires. La diététicienne prend des mesures régulièrement, grâce à une balance électronique (impédancemétrie). Un apport suffisant en protéines aide à préserver la masse musculaire, ce qui est particulièrement important pour soutenir la récupération.
  • Les protéines jouent un rôle clé dans la réponse immunitaire. Un bon apport protéique peut ainsi aider à prévenir les infections post-chirurgicales.
  • Les protéines fournissent de l’énergie, ce qui est nécessaire pour soutenir le processus de guérison. Elles aident également à réguler le niveau de glucose dans le sang, ce qui peut être bénéfique pour l’énergie globale.
  • Un régime riche en protéines contribue à la satiété, ce qui peut aider à éviter les fringales et à maintenir un poids stable post-chirurgical. Cela est particulièrement important après une chirurgie bariatrique, où la gestion du poids est un objectif clé.
  • Amélioration de l’humeur : un apport suffisant en protéines peut contribuer au bien-être psychologique pendant la période de récupération.

L’équipe diététique du Docteur Perrine MATHONET veille à mesurer vos apports protéinés et à vous orienter vers les bonnes sources.

Les aliments riches en protéines vous sont détaillés.

Les compléments protéinés sont prescrits, surtout pour les trois premiers mois postopératoire.

Brûler des graisses est un travail énergivore, votre corps aura besoin de soutien en eau et protéines, comme les grands sportifs.

Attention, les conseils de la diététiciennes sont essentiels car les patients font régulièrement des erreurs dans leurs choix de compléments protéinés car ceux du patient opéré sont différents de ceux du sportif de haut niveau.

Les bypass en oméga (ou minibypass) et les bypass en Y (ou bypass de Roux) sont deux techniques chirurgicales utilisées dans la chirurgie bariatrique.

Bien que les deux techniques soient efficaces pour la perte de poids, le choix entre un bypass en oméga (minibypass) et un bypass en Y (by-pass classique) dépendra des préférences du patient et des recommandations du chirurgien.

Mini veut dire plus petit?

Le minibypass (ou by-pass en oméga) n’est pas un petit by-pass.

La technique du minibypass combine :

  • une coupe de l’estomac pour améliorer la satiété: l’estomac est coupé en longueur, semblable à une sleeve. (Voici le volume moyen d’un estomac opéré: by-pass 60cc, minibypass 100cc, sleeve 120cc )
  • un court circuit de l’intestin pour diminuer l’absorption des graisses, semblable à un by-pass. A la différence du by-pass, l’intestin n’est pas coupé, il est accroché à l’estomac après un long circuit de la bile. L’effet de malabsorption des graisses est donc différent. Les risques de fuites sur les sutures et d’obstruction intestinale diminués par deux comparativement au by-pass.

Tout comme le by-pass, il s’agit d’une intervention réversible.

Les deux procédures peuvent entraîner une perte de poids significative, mais certains études suggèrent que le bypass en oméga peut offrir des résultats de perte de poids légèrement supérieurs en raison de la façon dont il modifie l’absorption des nutriments.

Les deux types de bypass peuvent améliorer le diabète de type 2, mais des études suggèrent que le bypass en oméga pourrait avoir des effets métaboliques plus prononcés en raison de son influence sur la sécrétion d’hormones et donc être plus efficace sur cette comorbidité.

Le minibypass (ou bypass en oméga) a un poins faible, il peut favoriser du reflux bilieux.

Il est donc conseillé de préférer le by-pass classique (by-pass en Y) lorsque le patient souffre de reflux au bilan préopératoire.

En cas de reflux bilieux, une conversion en by-pass classique sera le traitement proposé.

Les anneaux gastriques ajustables, sont une méthode de chirurgie bariatrique reconnue par les soins de santé mais n’ayant pas la même efficacité que les autres chirurgies.

Les patients peuvent s’attendre à une perte de poids modérée, de 40 à 50 % de l’excès de poids dans les 2 à 3 ans suivant la chirurgie.  La perte de poids dépend fortement de l’engagement du patient à suivre un régime alimentaire sain et un mode de vie actif.

L’anneau peut être ajusté en ajoutant ou en retirant du liquide dans le dispositif, ce qui permet de personnaliser la restriction alimentaire en fonction des besoins du patient mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un corps solide placé sur un corps mou, qui péristalte (l’estomac) !!!

Ceci peut créer deux complications:

  • l’anneau bouge, il glisse: on parle de « slipping » , ce qui mène à des inconforts, du brûlant, des régurgitations et sensations de lourdeur gastrique.
  • L’anneau s’incarcère dans la paroi de l’estomac, comme un fil à couper le beurre, et crée de l’infection du boitier ou devient totalement inefficace et favorise des reprises de poids.

Ces complications nécessitent le plus souvent le retrait de l’anneau, voire une chirurgie de conversion , consistant le plus souvent en un by-pass gastrique.

Une consultation auprès du Docteur Perrine MATHONET vous permettra de réaliser un bilan médical et de déterminer quel problème est à régler

Rappel soutiens après la chirurgie

Avant tout, rappelons que la sleeve convient mieux aux gros mangeurs qu’aux grignoteurs.

La sleeve consiste à réduire le volume de l’estomac, qui passe de 600 cc à 120cc environ.

Lorsque l’on transforme un réservoir gastrique avec une large poche (estomac non opéré) en un simple tube (sleeve), plusieurs choses sont à considérer:

  • Il faudra manger lentement et bien mastiquer. Manger vite crée des inconforts et dilate la sleeve, la rendant moins efficace
  • Il faudra éviter de boire en mangeant car trop de volume dans une sleeve peut mener à sa dilatation
  • Il faudra éviter le pétillant car les gaz des boissons ont deux effets néfastes: ils élargissent la sleeve et favorisent le reflux
  • Il faudra éviter les liquides sucrés (jus, alcool, sodas, glaces,…) qui glisseront dans le tube de la sleeve et favoriseront les reprise de poids
  • Il faudra éviter le grignotage: le tube de la sleeve stoppe les repas volumineux mais pas les petits bonbons ou grignotages gras.

Et enfin, comme toute autre chirurgie, les résultats de la sleeve dépendent de l’hygiène de vie que vous adoptez (alimentation variée, activité physique, gestion des émotions et du stress)

En cas de reprise de poids ou de brûlant permanent après une sleeve, contactez le Docteur Perrine Mathonet afin de bénéficier d’un bilan chirurgical et de recevoir un suivi diététique adapté.

Les échecs de sleeve peuvent bénéficier de conversions chirurgicales qui sont détaillées lors du rendez-vous.

Pour éviter ces échecs, veillez suivre les recommandations données en consultation.

Les échecs de by-pass gastrique sont relativement peu fréquents, ils concernent environ 10% des patients et causent des reprises de poids.

Quelles sont les causes possibles?

  • Une mauvaises adhérence du patient aux recommandations postopératoires et au suivi médical.
  • Un élargissement de la poche de l’estomac
  • Une dilatation de la suture entre l’estomac et l’intestin ou d’une partie de l’intestin connecté (on parle de « Candy Can »)
  • Un comportement alimentaire inadéquat, dont la consommation de liquides caloriques
  • Des problèmes émotionnels (stress au travail, dans la famille, …)

Y a-t-il des solutions?

Oui, il y a des traitements médicaux et chirurgicaux existants.

Ils devront être accompagnés d’un bon suivi médical et paramédical

Vous êtes invité(e) à consulter le Docteur Perrine Mathonet afin d’effectuer le bilan adéquat (examens radiologiques et endoscopiques) et de recevoir les explications sur les options qui s’offrent à votre situation.

Tout le monde a droit à une seconde chance, veillez à la saisir avec détermination et engagement.

Le reflux est un élément important en cas de chirurgie bariatrique.

Normalement, il tend à s’estomper avec la perte de poids.

Deux situations peuvent exister :

Reflux symptomatique avant l’opération (œsophagite ou hernie hiatale)

Dans ce cas :

  • La sleeve et le by-pass en oméga (minibypass) ne seront à priori pas choisis :
    • La sleeve peut augmenter le reflux acide.
    • Le minibypass peut induire un reflux de bile en cas de clapet béant.
  • Le choix optimal est le by-pass classique (by-pass en Y) :
    • Acidité moindre grâce au petit estomac (60cc).
    • Reflux de bile impossible.

 

Reflux symptomatique après l’opération

Le plus souvent, le reflux apparaît tardivement (1 à 3 ans après la chirurgie).
Il est plus fréquent dans les sleeves (1 patient sur 5) que dans les by-pass gastriques.

Consultez le Dr Perrine Mathonet afin d’effectuer un bilan adéquat.

Causes du reflux postopératoire
  • Sleeve :
    • Taille de l’estomac plus large (≈120cc) et activité du pylore qui refoule l’acidité vers le haut.
    • Comportements alimentaires inadaptés :
      • Alimentation rapide, non mastiquée.
      • Mélange liquides/solides.
      • Consommation de boissons gazeuses.
      • Aliments irritants et tabac (à arrêter définitivement).

  • By-pass gastrique :
    • Surconsommation → dilatation du petit estomac et de la suture entre estomac et intestin.
    • Alimentation inadaptée et tabac aggravent également les symptômes.

Quels sont les traitements du reflux postopératoire ?

  • Traitement médicamenteux : inhibiteurs de l’acidité prescrits par votre médecin, après contrôle endoscopique et biopsies de l’estomac (penser à l’hélicobacter pylori qui favorise les inflammations).

  • Changements alimentaires : manger lentement, de façon fractionnée, et éviter les aliments déclencheurs (épices, acides, gras).

  • Suivi chirurgical : en cas d’échec du traitement médical, une conversion chirurgicale peut être envisagée :
    • Conversion de la sleeve en by-pass.
    • Révision du by-pass.